Acte : partie d'une pièce de théâtre. Un acte se divise en scènes.
Alexandrin : vers de douze syllabes.
Allégorie (figure de style) : procédé qui consiste à donner un visage ou un aspect concret à une réalité abstraite.

Marianne est l'allégorie de la République française.

Allitération (figure de style) : répétition d'un son consonne.

« Laisse-la s'élargir, cette sainte blessure. » (Musset, « La Nuit de mai »)

Anachronisme : présence d'un élément qui ne correspond pas à l'époque de l'histoire.

Un téléphone dans un récit médiéval.

Anaphore (figure de style) : répétition d'un mot ou d'une expression en début de vers, de groupe de mots, de phrase.

« Je veux, sans que la mort ose me secourir, / Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir. » (Corneille, Suréna)

Anticipation : consiste à bouleverser la chronologie d'un récit, pour raconter par avance des événements qui se passeront plus tard. Contraire : le retour en arrière.

Antithèse (figure de style) : rapprochement de deux éléments opposés.
Antonyme : mot de sens contraire.

Difficile est un antonyme de facile.

Aparté (nom masculin) : au théâtre, réplique prononcée « à part », comme si le personnage s'adressait à lui-même, ou à un autre personnage en privé, à voix basse, sans être entendu des autres.
Argument : raison que l'on donne pour défendre une idée.
Assonance (figure de style) : répétition d'un son voyelle.

« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant ». (Verlaine, « Mon rêve familier », Poèmes saturniens)

Auteur/Autrice : personne réelle qui a écrit un livre (à ne pas confondre avec le narrateur / la narratrice).

Irène Némirovsky est l'autrice de la nouvelle intitulée « Magie ».

Autobiographie (du grec auto = « soi », bio = « vie », graphie = « écriture ») : récit qu'une personne fait de sa propre vie.

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Biographie : récit de la vie d'une personne par une autre personne.

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Cadre spatio-temporel : lieu et moment où se déroule une histoire, ou une scène dans une histoire.
Champ lexical : ensemble de mots qui, dans un texte, se rapportent à un même thème.

Joie, s'émerveiller, heureux, éclata de rire, yeux pétillants appartiennent au champ lexical de la joie.

Champ sémantique : ensemble des sens d'un mot, tels qu'on les trouve dans un dictionnaire.

Scène • 1. Lieu où jouent les comédiennes et comédiens dans un théâtre.
2. L'action théâtrale (ex. : La scène se déroule à Séville).
3. Partie, division d'un acte dans une pièce de théâtre.
4. Action (ex. : Il a été témoin de la scène).
5. Faire une scène à quelqu'un : se mettre vivement en colère contre quelqu'un.

Chronologie : ordre dans lequel se déroulent les événements. Un récit peut suivre l'ordre chronologique, ou le bouleverser à certains moments (voir Retour en arrière et Anticipation).
Chute : fin inattendue dans un poème ou dans une nouvelle.
Classe grammaticale : nature d'un mot, catégorie à laquelle il appartient (nom, adjectif, pronom, etc.).

Comparaison (figure de style) : procédé qui consiste à rapprocher deux éléments à l'aide d'un outil de comparaison (comme, tel que, ressembler à, etc.). Voir Métaphore.

Il est doux comme un agneau.

Concession : 1. En argumentation, fait d'accepter une idée, un argument adverse (généralement pour mieux réfuter ensuite la thèse). 2. En grammaire, désigne l'expression d'un paradoxe (ex. : Même si l'histoire a été écrite au XVII^e siècle, je trouve qu'elle résonne avec notre monde actuel).
Connecteur : mot qui relie deux groupes de mots, phrases, ou paragraphes et qui permet d'organiser un texte.
Connotation : image, émotion qu'évoque un mot ; la connotation d'un mot varie d'une personne à l'autre. Elle s'oppose à la Dénotation.

Les connotations du mot « sport » peuvent être le plaisir, les loisirs, les ami(e)s ; ou la compétition, le dépassement de soi, la fierté ; ou la souffrance, les courbatures ; ou encore l'argent, le dopage, etc.

Conte : court récit imaginaire qui comporte souvent des éléments merveilleux.

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Décasyllabe : vers de dix syllabes.
Dénotation : sens premier d'un mot, tel qu'il apparaît dans le dictionnaire. Elle s'oppose à la Connotation.
Dénouement : fin d'une pièce de théâtre.
Dérivation : procédé de formation des mots par ajout de préfixe(s) et/ou de suffixe(s).
Destinataire : personne à laquelle on s'adresse.

Didascalie : dans un texte théâtral, désigne tout type d'énoncé qui n'est pas destiné à être prononcé sur scène : nom d'un personnage, indication d'acte ou de scène, de ton sur lequel une réplique doit être prononcée, de geste, etc. Pour qu'on puisse les distinguer des répliques, les didascalies sont généralement écrites en italique.
Double énonciation : désigne le fait que, dans un spectacle théâtral, une réplique est prononcée à la fois par un personnage (qui s'adresse a priori à un autre personnage) et par un comédien ou une comédienne qui s'adresse au public.

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Ellipse : dans un récit, elle consiste à passer sous silence certains événements, ce qui a pour conséquence d'accélérer le rythme du récit.

Trois jours plus tard... (les événements qui se sont déroulés pendant ces trois jours ne sont pas racontés).

Épopée : long poème qui raconte les exploits de héros légendaires.
Étymologie : étude de l'origine des mots.

Euphémisme (figure de style, nom masculin) : consiste à exprimer un fait de manière atténuée pour le rendre moins brutal ou choquant.

Il nous a quittés (au lieu de dire : Il est mort).

Explicite : ce qui est exprimé clairement. Contraire : Implicite.
Exposition : début d'une pièce de théâtre.

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Famille de mots : ensemble des mots formés à partir d'un même radical.

Lait, laiterie, laitage, laiteux, allaiter, etc.

Fantastique : tonalité d'un texte dans lequel des éléments surnaturels, des phénomènes inexpliqués et inquiétants font irruption dans un univers réaliste. Voir

p. 347

.
Fiction : récit imaginaire (adjectif : fictif).

Figure de style : procédé qui consiste à dire quelque chose de manière plus expressive. On distingue de nombreuses figures de style différentes : la métaphore, l'hyperbole, la litote, l'anaphore, etc. Voir

p. 248

.
Fonction grammaticale : rôle que joue un mot ou un groupe de mots dans une phrase (sujet, COD, COI, etc.).
Forme de phrase : quand une phrase s'écarte de la structure de base, on le précise en indiquant si elle est de forme négative, passive, exclamative, etc.

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Homonymes : mots qui se prononcent et/ou s'écrivent de la même façon. On distingue :

les homographes : mots qui s'écrivent de la même manière, mais ne se prononcent pas forcément de la même façon.

Nous portions des portions de nourriture.

les homophones : mots qui se prononcent de la même façon, mais ne s'écrivent pas de la même manière.

à/a ; ou/où.

Hyperbole (figure de style) : exagération, amplification de la réalité, dans le but de frapper l'imagination.

Verser des torrents de larmes.

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Implicite : qui n'est pas exprimé clairement, qui est sous-entendu. Contraire : Explicite.
Incipit : mot latin qui désigne le début d'un récit.
Interjection : mot qui exprime un sentiment, une émotion, un ordre, généralement suivi du point d'exclamation (ou d'interrogation).

Ah ! Ô ! Attention ! Diable ! Bon ! Mince ! Bien !

Intrigue : enchaînement des événements dans une fiction ou une pièce de théâtre.

Ironie : consiste à dire le contraire de ce que l'on pense, dans le but de se moquer. L'ironie ne fonctionne que si le destinataire comprend qu'il ne faut pas prendre ce qui est dit au premier degré.
Ironie dramatique : situation dans laquelle un ou des personnage(s) ignore(nt) une information importante que possède le public, ou les lecteurs.

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Litote (figure de style) : elle consiste à dire moins pour suggérer plus. Au contraire de l'euphémisme, elle n'a pas pour but d'atténuer le propos, mais de lui donner plus de force.
Lyrisme : tonalité d'un texte qui exalte des sentiments. Voir

p. 246

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Mélioratif : qui exprime un jugement positif. Contraire : Péjoratif.
Merveilleux : en littérature, le merveilleux désigne un univers irréel dans lequel la magie, le surnaturel ne sont pas étonnants.
Métaphore (figure de style) : rapprochement de deux éléments pour créer une image nouvelle. Contrairement à la comparaison, la métaphore n'utilise pas de mot de comparaison.

Le train serpente entre les montagnes (métaphore).

Le train avance comme un serpent entre les montagnes (comparaison).

Quand la métaphore se développe sur plusieurs lignes ou vers, on dit qu'elle est filée.
Modalisateur : tout élément qui traduit la subjectivité de la personne qui s'exprime. Il peut s'agir d'un mot ou d'une expression (admirable, détestable, peut-être, sans aucun doute), d'un suffixe (blanchâtre), de l'emploi du conditionnel quand il exprime une incertitude, etc.

Modalisation : ensemble de procédés qui traduisent, expriment la subjectivité de la personne qui s'exprime, et donc le fait que l'énoncé n'est pas neutre.
Morale (ou moralité) : leçon, enseignement que l'on peut tirer d'une histoire. La morale peut être exprimée ou non.
Mot composé : mot complexe formé de plusieurs radicaux.

Antigel, portemanteau, rez-de-chaussée.

Mot dérivé : mot complexe formé par ajout de préfixe(s) et/ou suffixe(s) à un radical.
Mythe : récit légendaire ayant une signification symbolique qui met en scène des héros et des dieux.
Mythologie : ensemble des mythes d'une civilisation.

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Narrateur / Narratrice : dans un récit, personne qui raconte l'histoire (à ne pas confondre avec l'auteur ou l'autrice).
Niveaux de langue : manières de s'exprimer différentes selon la situation de communication et la personnalité de la personne qui s'exprime. On distingue trois niveaux : familier, courant et soutenu.
Nœud : dans une pièce de théâtre, moment de l'intrigue où la tension est à son comble (avant le dénouement).

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Octosyllabe : vers de huit syllabes.
Onomatopée : interjection particulière, qui imite un bruit.

Atchoum ! Plouf ! Tic-tac. Vlan ! Zzz...

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Paratexte : tout ce qui est autour du texte (titre, légende, chapeau d'introduction, notes, etc.).
Parodie : consiste à reprendre de manière comique une œuvre très connue en la déformant pour s'en moquer.
Paronymes : mots qui ont des sonorités proches, mais des sens totalement différents.

Attention et intention.

Pathétique : qui suscite la pitié du lecteur.
Péjoratif : dévalorisant, qui exprime un jugement négatif. Contraire : Mélioratif.

Stupide, faible, crasseux, maladroit, etc.

Péripétie : événement qui fait avancer l'action d'un récit ou d'une pièce de théâtre.

Périphrase (figure de style) : remplacement d'un mot par une expression de même sens.

Le roi des animaux pour désigner le lion.

Personnification (figure de style) : procédé qui consiste à donner des caractéristiques humaines (par exemple la parole) à un objet, un animal ou un lieu.
Préfixe : élément placé avant un radical pour former un mot dérivé. Contraire : Suffixe.

Démonter, remonter.

Prétérition : consiste à parler de quelque chose après avoir annoncé que l'on n'allait pas en parler.

Je ne parlerai pas de M. ..., cet homme ignoble qui a ...

Prose : un texte en prose est un texte qui n'est pas sous forme de poème.

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Quatrain : strophe de quatre vers.
Question rhétorique (figure de style) : fausse question, qui n'attend pas de réponse.

Tu peux te taire ?

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Radical : noyau d'un mot, auquel peuvent éventuellement s'ajouter des préfixe(s) et/ou des suffixe(s). Le radical d'un mot contient son sens principal.

Déplier, s'acclimater.

Registre d'un texte : voir Tonalité.

Réplique : prise de parole par un personnage dans un texte de théâtre.
Retour en arrière : le retour en arrière consiste à bouleverser la chronologie d'un récit, pour raconter des événements qui se sont passés plus tôt dans l'histoire. Au cinéma, on parle plus souvent de flashback. Contraire : Anticipation.

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Satirique : tonalité d'un texte qui dénonce avec humour, se moque pour faire réfléchir. Voir

p. 347

.
Scène : 1. Dans une pièce de théâtre, partie du texte délimitée par l'entrée ou la sortie de personnages.
2. Dans une salle de théâtre, espace où a lieu la représentation.
Schéma narratif : structure en cinq étapes que l'on retrouve souvent dans les récits (situation initiale, élément déclencheur/perturbateur, péripéties, élément de résolution et situation finale).
Sens propre, sens figuré : le sens propre d'un mot est son sens premier ; le sens figuré est un sens imagé créé à partir du sens propre.
Situation d'énonciation : identifier la situation d'énonciation, c'est répondre aux questions suivantes : qui parle ? à qui ? où ? quand ? pourquoi ?

Stichomythie : au théâtre, enchaînement de répliques courtes qui a pour effet d'accélérer le rythme.
Strophe : équivalent d'un paragraphe, en poésie.
Suffixe : élément placé après le radical pour former un mot dérivé. Contraire : Préfixe.

Jouer, joueur.

Surnaturel : qui ne correspond pas au monde réel.
Symbole : représentation imagée d'une idée, d'une notion, d'une valeur.

La colombe est le symbole de la paix.

Synonyme : mot de sens identique ou très proche. Contraire : Antonyme.

Parler, discuter, bavarder sont des synonymes.

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Tercet : strophe de trois vers.
Thèse : en argumentation, désigne l'idée défendue (voir Argument).
Tirade : au théâtre, très longue réplique. La tirade permet de mettre en valeur un personnage, en lui donnant longtemps la parole.
Tonalité d'un texte : effet recherché par un texte. On distingue par exemple la tonalité comique (qui a pour effet de faire rire ou sourire, de divertir), la tonalité pathétique (qui cherche à créer un sentiment de pitié), etc.
Voir

p. 347

Tragique : tonalité d'un texte dans lequel les personnages luttent contre un destin cruel et implacable.
Type de phrase : il existe trois types de phrases. Le type déclaratif correspond à une affirmation, le type impératif à un ordre, un conseil ou une interdiction, et le type interrogatif correspond à une question.

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Visée : objectif, but, intention. Par exemple, la visée d'un texte peut être de dénoncer tel défaut, ou de faire connaître telle situation.

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Retrouvez :

le lexique de la poésie
p. 240
;
le lexique du théâtre
p. 242
;

le lexique de l'argumentation
p. 244
;
le lexique des sentiments et des émotions
p. 246
.

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