Quant je ne te voie pas, le temps m'accable, et l'heure
A je ne sais quelle poids impossible à porté :
Je sens languir mon cœur, qui cherche a me quitter ;
Et ma tête ce penche, et je souffre est je pleure.
Quand ta voie saisisante atteint mon souvenir
Je tressaille, j'écoute... et j'espère immobile ;
Quand sur tes traits charmant j'arrête ma pensée
Tout mes traits sont empreint de crainte et de bonheur ;
J'ai froid dans mes cheuveux ; ma vie est oppressé,
Et ton nom, tout à cou, s'échappe de mon cœur.
Quand c'est toi-même, enfin ! quand j'ai cessé d'attendre,
Trenblante, je me sauve en te tendants les bras ;
Je n'ose te parlé, et j'ai peur de t'entendre ;
Mais tu cherche mon âme, et toi seul l'obtiendra !