Français 4e - Cahier d’exercices - 2022

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S'était la réalisation soudaine de toute les terreurs que ma mère m'avais inspiré en me parlant de son exécrable beau-père et de ces brigands de fil. La lune, je m'en souviens, éclairée de temps à autre au traver du branchage serré de la forêt. Le cheval de mon grand- père était sec, vigoureu et méchant comme lui. Il ruait a chaque cou de cravache, et son maître ne les lui épargnaient pas. Il franchissait, rapide comme un trait, les ravins et les petits torents qui coupe la Varenne en tou sens. À chaques secousses, je perdai l'équilibre, et je me cramponnai avec frayeur à la croupière du cheval où à l'habit de mon grand-père.
D'après George Sand, Mauprat, 1837.
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Les convulsions de Charles avait cessés ; son visage si blanc avait reprit sa teinte rose accoutumé ; les sourcils seul étaient restés pâle et comme imprégné de poudre blanche, probablement celle que les fées avaient répandu sur son visage, et que l'agitation des convulsions avait faite partir. Betty, moins heureuse que Charles, ne pouvais encore dominé son rire nerveux. Mme Mac'Miche ne savait trop que pensé de cette scène ; après avoir promené ces regards courroussés de Charles à la bonne, elle tira les cheuveux du premier pour l'aidé à se relever, et donna un cou de pied à Betty pour amener une détente nerveuse ; le moyen réussi : Charles sauta sur ses pieds et s'y mainteint très ferme, Betty repris son calme et une attitude plus digne.
D'après la Comtesse de Ségur, Un bon petit diable, 1865.
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Phèdre est tombée amoureuse du fils de son mari. Elle se confie ici à sa nourrice sur cet amour.

PHÈDRE. – Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parlé ;
Je senti tout mon corps et transir est brûler :
Je reconnu Vénus et ces feux redoutables,
D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables !
Par des vœux assidus je crus l'ai détourné :
Je lui bâtis un temple, et prit soin de l'orner ;
De victimes moi-même à toute heure entourée,
Je cherchais dans leurs flans ma raison égarer :
D'un incurable amour remèdes impuissants !
En vin sur les hôtels ma main brûlait l'encens !
Quand ma bouche implorait le nom de la déesse,
J'adorais Hippolyte ; et, le voyant sans cesse,
Même au pied des autels que je fesais fumer,
J'offrais tout à se dieu que je n'osais nommer.
Je l'évitais par tout. Ô comble de misère !
Mes yeux le retrouvait dans les traits de son père.
Contre moi-même enfin j'osai me révolter :
J'exitai mon courage a le persécuter.
Pour bannir l'ennemi dont j'étais idolâtre,
J'affectai les chagrins d'une injuste marâtre ;
Je pressais son exil ; et mes cris éternels
L'arrachèrent du saint et des bras paternelles.
D'après Jean Racine, Phèdre, 1677.
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Quant je ne te voie pas, le temps m'accable, et l'heure
A je ne sais quelle poids impossible à porté :
Je sens languir mon cœur, qui cherche a me quitter ;
Et ma tête ce penche, et je souffre est je pleure.
Quand ta voie saisisante atteint mon souvenir
Je tressaille, j'écoute... et j'espère immobile ;
Quand sur tes traits charmant j'arrête ma pensée
Tout mes traits sont empreint de crainte et de bonheur ;
J'ai froid dans mes cheuveux ; ma vie est oppressé,
Et ton nom, tout à cou, s'échappe de mon cœur.
Quand c'est toi-même, enfin ! quand j'ai cessé d'attendre,
Trenblante, je me sauve en te tendants les bras ;
Je n'ose te parlé, et j'ai peur de t'entendre ;
Mais tu cherche mon âme, et toi seul l'obtiendra !
Marceline Desbordes-Valmore
« L'attente », Pleurs, 1833.
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