Née dans une famille lettrée bonapartiste, elle est journaliste, auteure et militante pour le droit des femmes.
En 1830, elle arrive à Paris avec son mari et commence à vivre de sa plume, notamment en écrivant des pièces de théâtre. Elle rejoint la Société de morale chrétienne, ainsi que les cercles saint‑simoniens.
Elle crée le premier journal rédigé uniquement par des femmes, La Femme libre.
Par la suite elle fonde, à Paris et en province, plusieurs journaux d'inspiration féministe et anime plusieurs cercles féministes.
Contrainte de s'exiler en Suisse pour ses activités politiques, elle revient à Paris lors de la Commune.