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1819, Italie. Caché sous un grand chapeau, Stendhal
regarde discrètement une femme. L'écrivain serait-il
aussi espion ? Non, il est amoureux ! Il guette
Matilde Viscontini Dembowski qui, pour lui,
est la plus belle, la plus intelligente… bref,
la plus parfaite des femmes.
Cette idéalisation est classique, au début
d'une relation amoureuse. Plus tard,
l'écrivain appellera cela la « cristallisation
amoureuse ». Une jolie formule qui
désigne une réalité biologique : quand une
relation amoureuse commence, le cerveau
masque les défauts de l'être aimé.
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Quand il voit Matilde, Stendhal rougit et son
cœur s'emballe. Il manque aussi d'appétit, ne
dort plus… un vrai supplice. Et en
même temps, il se sent bien. Tout
cela vient bien sûr du cerveau,
ou plutôt des substances qu'il
produit. D'un côté, l'adrénaline et la
noradrénaline, également présentes
dans les situations de stress,
provoquent les désagréments.
De l'autre, la dopamine, « hormone
du plaisir », permet de se sentir sur
un petit nuage !
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Mais ce n'est pas tout : face à l'amour, notre cerveau ne serait plus capable de juger correctement les choses et les gens. Le fameux amour aveugle ! Malheureusement pour Stendhal, le cerveau de Mathilde ne s'est jamais laissé aveugler…
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