1. Relevez les comparaisons présentes dans ces phrases.

a. Je pensais que ce garçon était bête comme ses pieds, mais il m'a impressionnée.
b. Sa fille est jolie comme un cœur.
c. Au secours, il y a une araignée grosse comme une pieuvre dans ma chambre !
d. Son père est solide comme un roc, il ne se laissera pas impressionner.
e. Elle a regardé ce film et elle a pleuré comme un bébé.
f. Sa veste lui va comme un gant.

2. Quel est le comparé ? le comparant ?

Les exemples suivants sont-ils des comparaisons ou des métaphores ?

1. Devant cette injustice, il devint ivre de colère.
2. La neige étend son blanc manteau.
3. Il s'élança vers les ennemis, tel un lion.
4. La vie est un chemin semé d'embuches.

Quelle est la figure de ressemblance ou d'opposition utilisée dans chacune de ces phrases ?

1. L'eau ne dort pas, elle rêve.
2. Il se trainait, aussi rapide qu'une tortue.
3. L'astre du jour apparut dans le ciel.
4. On entendait les violons pleurer.
5. Innocents dans un bagne, anges dans un enfer (V. Hugo).
6. La vie est un voyage plein d'aventures.

✔ Je mesure la variété et la richesse de la langue

Identifiez les figures de répétition présentes dans ces exemples.

1. L'enfant se sent, selon la lenteur des caresses,
Sourdre et mourir sans cesse un désir de pleurer.
(A. Rimbaud, « Les chercheuses de poux »)

2. Il y aura des fleurs tant que vous en voudrez
Il y aura des fleurs couleur de l'avenir
Il y aura des fleurs lorsque vous reviendrez.
(L. Aragon, « Le musée Grévin »)

3. La terre était grise, le blé était gris, le ciel était gris.
(J. Giono)

4. L'aurore grelottante en robe rose et verte.
(C. Baudelaire).

5. Les vendredis sanglants et lents d'enterrements.
(G. Apollinaire)

Identifiez les figures de style utilisées dans les phrases suivantes.

1. Être dans le vent, ça reste l'ambition des feuilles mortes.
(Youssoupha, « Salaam »)

2. Il ne joue plus aux billes, il veut jouer du revolver.
(IAM, « Petit frère »)

3. Ma jeunesse a la couleur des trains.
(Booba, « Ma définition »)

4. Je balance des rafales. J'fais des ravages grave [...] Et j'traque tous les gars qui bavent sur mon rap.
(Bigflo & Oli, « L'héritage »)

1. Quelle figure de style peut-on relever dans ces deux extraits ?

A. Tantôt son bras répand une pluie serrée de souples javelots.
(Virgile, Énéide)

B. Alors je vis le ciel si perturbé que, de plus de quatorze points, les éclairs me frappaient les yeux.
(Ch. de Troyes, Yvain, le chevalier au lion)

2. Pourquoi est-elle souvent utilisée dans les textes épiques ?