Les océans restent malgré tout un facteur de tensions entre États, en particulier à travers la question cruciale de la délimitation des ZEE. En effet, certaines côtes sont trop proches pour que chaque État puisse obtenir 200 milles marins. Le partage est alors souvent lʼobjet de tensions, comme celles observées entre la Slovénie et la Croatie en mer Adriatique. De plus, la Convention de Montego Bay prévoit la possibilité dʼétendre la ZEE dʼun pays sur le plateau continental dans la limite de 350 milles nautiques. Ces tensions débouchent parfois sur des conflits, par exemple en mer de Chine.
Enjeux des conflits, les océans en sont également le théâtre. En témoigne le phénomène de la piraterie contemporaine, qui frappe autant les navires de commerce que ceux de plaisance. Ainsi, 2011 a été une année record pour la piraterie somalienne dans le
golfe dʼAden avec plus de 176 attaques. La mission Atalante, mise en œuvre par l'Union européenne, a depuis considérablement réduit le nombre dʼincidents.
En 2018 et en 2019, les actes de piraterie ont fortement progressé dans le golfe de Guinée, qui est devenu la région la plus touchée par la piraterie
En 2022, les actes de piraterie ont chuté dans le Golfe de Guinée, la région la plus touchée sur les 5 dernières années, tandis qu'ils ont augmenté dans le détroit de Malacca et de Singapour
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