À vingt-deux ans, par une belle matinée de printemps, Fantine quitta Paris, avec son enfant. Elle prit un fiacre pour se reposer. Vers le milieu du jour, celui-ci s'arrêta à Montfermeil, dans la ruelle du Boulanger.
Alors qu'elle passait devant l'auberge des Thénardier, Fantine vit deux petites filles qui jouaient avec insouciance sur une escarpolette.
1. Réécrivez ce texte en enlevant les groupes de mots soulignés. Le texte garde-t-il un sens ?

2. Pouvez-vous déplacer ces groupes de mots au sein des phrases ?

3. Quelles questions pouvez-vous poser pour trouver les groupes de mots soulignés ? Précisez leur fonction.

4. Le nom en gras peut-il être supprimé ? De quelle sorte de complément s'agit-il ?

Quand elle eut passé l'angle de la dernière maison, Cosette s'arrêta. Devant elle s'étendait un espace noir et désert. Elle regarda avec désespoir cette obscurité. Puis elle reprit son chemin, parce qu'elle redoutait la colère de l'aubergiste. Pour conjurer sa peur, elle se mit à courir. Elle courut de toutes ses forces jusqu'à la source, si bien qu'en arrivant la respiration lui manquait. Cosette connaissait bien les lieux, de sorte qu'elle ne se perdit pas dans l'obscurité. Elle tâtonna autour d'elle, et sa main trouva sur sa gauche le chêne auquel elle s'appuyait toujours. Pendant que le seau se remplissait, elle s'assit dans l'herbe pour reprendre des forces, parce que la tête lui tournait.