L'ovule ou le spermatozoïde ?
La procréation après un rapport sexuel a été l'objet
d'explications qui ont varié selon les époques.
Jusqu'au XVIIe siècle, les savants considéraient
que les hommes et les femmes produisaient des
semences dans leur sang qui étaient mélangées
après un rapport sexuel.
En 1672, le médecin Reinier de Graaf avait cru
observer des « oeufs » dans des ovaires de lapine.
Cette observation est à l'origine d'une théorie
oviste : l'embryon est contenu dans les oeufs
présents dans les ovaires. Le sperme réveille et
permet le développement de cet embryon.
L'invention du microscope par Antoni van
Leeuwenhoek permet d'observer les spermatozoïdes,
en 1677.
En 1694, Nicolas Hartsoeker, croit distinguer au
microscope dans les spermatozoïdes (nommés
animalcules à l'époque) un petit homme miniature.
Cela fut à l'origine d'une théorie animalculiste : l'embryon est déjà présent « en miniature »
dans le spermatozoïde.
Les progrès de la microscopie permettent à
Oscar Hartwig, en 1875, d'observer la fusion
d'un noyau d'ovule et noyau d'un spermatozoïde :
c'est la découverte de la fécondation.