Dans certains contes du recueil, le Japon peut apparaître
comme un prétexte pour séduire les lectrices et lecteurs
par son exotisme. Mais, à l'échelle du recueil entier, le pays
du Soleil levant fait l'objet d'un hommage, particulièrement
à son folklore. Ainsi, le recueil est nourri d'histoires aussi
diverses que celles du dieu Susanoo (p. 66-80), du pêcheur
Urashima Tarō dont les aventures sont connues depuis
le VIIIe siècle (p. 21-36), du guerrier Benkei qui vécut à
la fin du XIIe siècle (p. 91-108), du moineau à la langue
coupée (p. 128-133)... Autant d'histoires savoureuses que
Claudius Ferrand donne à lire pour apprécier la richesse de
l'imaginaire nippon.