L'hyperbole
➜ Voir pour en apprendre plus sur la modalisation. |
exagère, amplifie la réalité.
Je meurs de soif. |
L'accumulation
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consiste à énumérer des éléments pour donner une impression de grande quantité ou pour insister sur un aspect.
Des liquides rouges, jaunes, verts, bruns, de toutes les nuances. (Guy de Maupassant, Bel‑Ami) |
La gradation
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est une succession d'éléments ordonnés de manière croissante ou décroissante.
Va, cours, vole et nous venge. (Pierre Corneille, Le Cid) |
L'euphémisme
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atténue un propos désagréable ou choquant.
Il nous a quittés. (= il est mort) |
La litote
➜ Voir pour en apprendre plus sur l'implicite et l'explicite. |
consiste à dire moins pour suggérer plus. Elle est toujours construite à la forme négative.
Va, je ne te hais point. (= je t'aime) (Pierre Corneille, Le Cid) Au contraire de l'euphémisme, la litote vise à donner plus de force au propos : on atténue ce qu'on dit pour amplifier ce que l'on veut dire. |
La comparaison
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rapproche deux éléments (le comparé et le comparant) car ils ont un ou des
points communs. Ils sont reliés par un outil de comparaison (comme, tel, ainsi
que, plus… que, autant que, semblable à, etc.).
Paul est doux comme un agneau. |
La métaphore
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rapproche le comparé et le comparant sans outil de comparaison et souvent sans
expliciter le point commun.
C'est un agneau ! Quand la métaphore se développe sur plusieurs lignes ou vers, on dit qu'elle est filée. |
La personnification
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prête des caractéristiques humaines à un élément inanimé ou un animal.
Le crépuscule ami s'endort dans la vallée. (Alfred de Vigny, « La maison du berger ») |
L'allégorie
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représente de manière concrète une réalité abstraite.
Cupidon est une allégorie de l'amour : les yeux bandés représentent l'aveuglement de l'amour, la flèche représente la blessure de l'amour. |
La périphrase
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remplace un mot par une définition qui le décrit ou le définit. Elle évite les répétitions.
Il maîtrise parfaitement la langue de Shakespeare. (= l'anglais) |
La métonymie
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remplace un mot par un autre selon un lien logique (contenu/contenant ; œuvre/auteur ; partie/tout, matière/objet, etc.).
Boire un verre. Lire un Zola. |
L'antithèse
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rapproche deux éléments opposés (groupe de mots, proposition, idée, etc.) pour souligner un contraste.
Je vis, je meurs, je me brûle et me noie. (Louise Labé) |
L'oxymore
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oppose deux mots juxtaposés.
Le soleil noir de la mélancolie (Gérard de Nerval, « El Desdichado ») |
L'antiphrase
➜ Voir pour en apprendre plus sur l'implicite et l'explicite. |
consiste à dire le contraire de ce que l'on veut vraiment exprimer ;
elle est souvent ironique.
Prends ton temps surtout, hein ! (= dépêche‑toi !) |
L'anaphore
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est une répétition en début de phrase, de proposition ou de vers.
Elle permet de mettre en valeur ce qui est répété ou de donner du rythme. Ma femme aux yeux de savane. Ma femme aux yeux d'eau pour boire en prison. (André Breton, « L'Union libre ») |
L'assonance
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consiste à répéter un son vocalique (= de voyelle).
Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire. (Jean Racine, Phèdre) |
L'allitération
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consiste à répéter un son consonnantique (= de consonne).
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ? (Jean Racine, Andromaque) |
La paronomase
➜ Voir pour en apprendre plus sur les homophones. |
consiste à rapprocher des mots qui ont des sonorités identiques ou similaires.
Elle est très utilisée dans le rap et le slam. Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville. (Paul Verlaine, Romances sans paroles) |
Le parallélisme
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est la répétition d'une construction identique.
Présente, je vous fuis ; absente, je vous trouve. (Jean Racine, Phèdre) |
Figure de style | Ex. : Comparaison |
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Comparé | Ex. : gouttes de rosée |
Comparant | Ex. : perles |
Points communs | Ex. : la forme ronde, la brillance, la délicatesse |
Outil de comparaison | Ex. : comme |
Nos manuels sont collaboratifs, n'hésitez pas à nous en faire part.
Oups, une coquille
j'ai une idée !