Afin de prévenir la précarité alimentaire, des aides en nature (distribution de denrées alimentaires) ou
des aides financières (distribution de bons d'achat) peuvent être apportées aux victimes.
Au contact de la population, les associations caritatives peuvent distribuer ces aides. Généralement
gérées par des personnes bénévoles, plusieurs associations s'engagent dans la lutte contre la précarité
alimentaire. Les Restos du Cœur et Le Secours Populaire en sont des exemples. Reconnues d'utilité
publique, ces associations bénéficient des dons de la population. En 1988, la loi dite « Coluche » (article 238 bis du Code général des impôts) permet une réduction d'impôts pour les donateurs et les donatrices des fondations ou associations reconnues d'utilité publique.
De plus, depuis 2016, la loi Garot (article L541‑15‑5 du Code de l'environnement) a pour objectif de lutter contre le gaspillage alimentaire en permettant le don de denrées alimentaires invendues. En effet, elle
interdit la destruction des invendus encore consommables et encadre le don aux associations d'aide
alimentaire.
En janvier 2021, une nouvelle proposition de loi envisage de valoriser le don des pertes agricoles en
permettant aux exploitants d'échanger directement avec les associations.