Français 3e - Cahier d’exercices - 2021
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Les figures de style
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Exercice 1Ai‑je bien compris la leçon ?
1. Une métonymie rapproche deux mots qui ont des sons identiques ou similaires.
2. Une antithèse est un procédé d'ironie.
2. Une antithèse est un procédé d'ironie.
3. Une hyperbole consiste à exagérer un propos.
4. Un euphémisme est une figure d'amplification.
4. Un euphémisme est une figure d'amplification.
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S'exercer
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Exercice 2
Quelles figures d'amplification sont représentées dans ces exemples ?
1. Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge. (Molière)
2. Il faut laisser maisons et vergers et jardins. (Pierre de Ronsard)
3. Marchez, courez, volez où l'honneur vous appelle.(Nicolas Boileau)
4. Nous partîmes cinq cents mais par un prompt renfort/ Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port. (Pierre Corneille)
1. Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge. (Molière)
2. Il faut laisser maisons et vergers et jardins. (Pierre de Ronsard)
3. Marchez, courez, volez où l'honneur vous appelle.(Nicolas Boileau)
4. Nous partîmes cinq cents mais par un prompt renfort/ Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port. (Pierre Corneille)
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Exercice 3
Dans l'extrait suivant, relevez :
Une hyperbole :
Une personnification :
Une métaphore :
Et puis il disparaît
Bouffé par l'escalier
Et elle elle reste là
Cœur en croix bouche ouverte
Sans un cri sans un mot
Elle connaît sa mort
Elle vient de la croiser [...]
Ses bras vont jusqu'à terre
Ça y est elle a mille ans
Bouffé par l'escalier
Et elle elle reste là
Cœur en croix bouche ouverte
Sans un cri sans un mot
Elle connaît sa mort
Elle vient de la croiser [...]
Ses bras vont jusqu'à terre
Ça y est elle a mille ans
Une hyperbole :
Une personnification :
Une métaphore :
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Exercice 4
Associez les phrases suivantes à la figure de style identifiée.
•
•
•
•
•
•
•
Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux.
(Charles Baudelaire)
•
Son regard est pareil au regard des statues.
(Paul Verlaine)
•
C'était une nuit d'hiver au ciel brouillé, d'un noir de suie.
(Émile Zola)
•
Paris allumé s'était endormi.
(Émile Zola)
•
Sur les rivages duvetés de ta chevelure je m'enivre des odeurs combinées
du goudron, du musc et de l'huile de coco.
(Charles Baudelaire)
•
Je vis les arbres s'éloigner en agitant leurs bras désespérés.
(Marcel Proust)
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Exercice 5
Identifiez les figures de style présentes dans ces phrases de la vie quotidienne : associez la phrase
à la figure de style correspondante.
1. Si je reprends une part de gâteau, je vais prendre dix kilos.
2. J'ai eu 18/20 en français, je ne m'en suis pas trop mal sorti.
3. Plus on habite près du collège et moins on arrive à l'heure.
4. Dans ce roman, les personnages ont croisé le fer pour sauver la princesse.
5. Tu as encore cassé un verre ? Les parents vont être contents !
6. Cette journée a été épuisante : je suis morte de fatigue.
7. Au paradis, les derniers seront les premiers.
8. Tes yeux sont des étoiles dans la nuit.
1. Si je reprends une part de gâteau, je vais prendre dix kilos.
2. J'ai eu 18/20 en français, je ne m'en suis pas trop mal sorti.
3. Plus on habite près du collège et moins on arrive à l'heure.
4. Dans ce roman, les personnages ont croisé le fer pour sauver la princesse.
5. Tu as encore cassé un verre ? Les parents vont être contents !
6. Cette journée a été épuisante : je suis morte de fatigue.
7. Au paradis, les derniers seront les premiers.
8. Tes yeux sont des étoiles dans la nuit.
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Exercice 6
Ces phrases comportent‑elles une allégorie ou une personnification ?
1. Le vent hurlait entre les arbres.
2. La Liberté guidera toujours le peuple.
3. Les sanglots des violons magnifiaient la musique.
2. La Liberté guidera toujours le peuple.
3. Les sanglots des violons magnifiaient la musique.
4. La lumière du phare guidait les naufragés.
5. Cupidon tira sa flèche : il tomba amoureux d'elle.
6. On entendait le chant de la rivière depuis la maison.
5. Cupidon tira sa flèche : il tomba amoureux d'elle.
6. On entendait le chant de la rivière depuis la maison.
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Exercice 7
Les phrases suivantes emploient‑elles une figure d'atténuation ou d'amplification ? Précisez la figure de style utilisée.
1. Il a encore oublié de mettre le couvert !
J'ai deux mots à lui dire.
2. Ton grand‑oncle nous a quittés.
3. Lors du combat de boxe, il aurait perdu des litres de sang.
4. Achète des pâtes : nous ne sommes pas bien riches en ce moment.
2. Ton grand‑oncle nous a quittés.
3. Lors du combat de boxe, il aurait perdu des litres de sang.
4. Achète des pâtes : nous ne sommes pas bien riches en ce moment.
5. Ce vieux monsieur ne savait pas où il allait,
c'était un non‑voyant.
6. Ce gratin dauphinois n'est pas mauvais !
7. Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir.
8. Ce gladiateur a réduit en miettes son ennemi.
6. Ce gratin dauphinois n'est pas mauvais !
7. Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir.
8. Ce gladiateur a réduit en miettes son ennemi.
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Exercice 8
Analysez la figure de ressemblance dans les phrases suivantes pour compléter le tableau.
Exemple : Les gouttes de rosée sont comme les perles du matin.
1. Le soleil brille pareil à une poudre d'or.
2. Les jeunes loups de la finance attendent la démission du président.
3. Des nuages, spectres menaçants, envahissaient le ciel.
4. Tel un renard, il se faufila sans bruit derrière le port.
5. Il resta plongé dans l'abîme de ses pensées durant toute la journée.
6. Mon sang coulait dans mes artères comme un torrent de lave.
7. Le temps, cet ogre jamais rassasié, engloutit la vie
Exemple : Les gouttes de rosée sont comme les perles du matin.
1. Le soleil brille pareil à une poudre d'or.
2. Les jeunes loups de la finance attendent la démission du président.
3. Des nuages, spectres menaçants, envahissaient le ciel.
4. Tel un renard, il se faufila sans bruit derrière le port.
5. Il resta plongé dans l'abîme de ses pensées durant toute la journée.
6. Mon sang coulait dans mes artères comme un torrent de lave.
7. Le temps, cet ogre jamais rassasié, engloutit la vie
| Figure de style | Comparé | Comparant | Points communs | Outil de comparaison |
|---|---|---|---|---|
| Comparaison | gouttes de rosée | perles | la forme, la brillance, la délicatesse | comme |
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Exercice 9
Le vent sonna plus profond ; sa voix s'abaissait puis montait. Des arbres parlèrent ; au‑dessus des arbres le vent passa en ronflant sourdement. Il y avait des moments de grand silence, puis les chênes parlaient, puis les saules, puis les aulnes ; les peupliers sifflaient de gauche et de droite comme des queues de chevaux, puis tout d'un coup ils se taisaient tous. Alors la nuit gémissait tout doucement au fond du silence. Il faisait un froid serré. [...] Un frémissement de lumière grise coula sur la cime des arbres depuis le fond du val jusqu'aux abords du grand pic où la forêt finissait. On l'entendait là‑haut battre contre le rocher. Le rocher s'éclaira. Il n'y avait pas de lumière dans le ciel, seulement là‑bas vers l'est une blessure violette pleine de nuages. La lumière venait de la colline. Sortie la première de la nuit, noire comme une charbonnière, elle lançait une lumière douce vers le ciel plat ; la lumière retombait sur la terre avec un petit gémissement, elle sautait vers le rocher, il la lançait sur des collines rondes qui, tout de suite, sortaient de la nuit avec leurs dos forestiers. L'ombre coulait entre les bosquets et les coteaux, dans
les vallons, le long des talus, derrière le grillage des lisières.
a) Dans l'extrait ci‑contre, relevez au moins quatre figures de style différentes.
b) Quelle est la figure de style dominante ?
c) Est‑ce étonnant vu le titre de l'œuvre ?
d) Quel est l'effet de ces figures de style ? Quelle impression créent‑elles ?
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Exercice 10
Lisez la dernière strophe du poème d'Aragon dédié à la bande Manouchian.
a) Nommez une figure de répétition et identifiez‑la dans le texte.
b) Relevez l'oxymore du texte.
c) Identifiez une figure d'opposition et indiquez au moins deux exemples.
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant
[...]
Vingt et trois qui donnaient leur cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant
[...]
a) Nommez une figure de répétition et identifiez‑la dans le texte.
b) Relevez l'oxymore du texte.
c) Identifiez une figure d'opposition et indiquez au moins deux exemples.
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Écrire
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Exercice 11
À la manière de Jean Giono, décrivez un lieu de manière poétique en employant diverses figures de style. Comme Giono, vous chercherez à donner vie au lieu.
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j'ai une idée !
Oups, une coquille
