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Extrait 6

« Le Buffet » p. 85

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EXCLU. PREMIUM

Suppléments numériques

« Le Buffet » p. 85
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    « Le Buffet » p. 85

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Étape 1
Première lecture et repérages

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Question 1
Analysez le titre

a) En quoi ce titre est-il différent de celui des autres poèmes du recueil ?
b) Décrivez en une phrase l'image que vous vous attendez à voir dans le poème avec ce titre.
c) Connaissez-vous d'autres poèmes qui évoquent des objets du quotidien ?
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Question 2
Faites un premier repérage

Comptez le nombre de phrases dans ce poème. Quelle est l'impression ainsi produite ?
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Étape 2
Analyser le poème

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Question 3
La description d'un objet du quotidien

a) Quel effet produit la tournure présentative « c'est » dès le vers 1 ?
b) À quel milieu social ce type de meuble renvoie-t-il ? Trouvez dans le texte des indices pour justifier votre réponse.
c) Relevez les différentes énumérations présentes dans le poème. Quel effet produisent-elles ?
d) En quoi peut-on parler d'une mise en abyme ?
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Question 4
Un symbole du temps qui passe

a) Commentez les effets de répétition et d'écho dans le poème.
b) Relevez toutes les allusions aux cinq sens. Comment les souvenirs se réveillent-ils progressivement par le biais des sensations ?
c) Identifiez la forme fixe du poème (). Diriez-vous que le dernier tercet propose une chute ou une ouverture ? Justifiez votre réponse.
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Question 5
Un dévoilement intime

a) Observez les changements d'énonciation au fur et à mesure du poème. Que remarquez-vous ?
b) Analysez le mode et le temps des verbes « trouverait » (v. 9) et « voudrais » (v. 13). Que laissent-ils entendre ?
c) Comment interpréter la présence des tirets aux vers 9 et 12 ?
d) De quoi les « grandes portes noires » peuvent-elles être la métaphore ?
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Étape 3
Préparer l'introduction et la conclusion

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Question 6
Introduction

Faites une description précise du tableau de Matisse. Peut-on dire du poème « Le Buffet » qu'il s'agit d'une nature morte ?
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Question 7
Conclusion

a) Lisez le poème « Spleen LXXVI » de Baudelaire, et comparez sa description du « gros meuble à tiroirs » avec celle que Rimbaud fait de ce buffet.
b) En quoi la méditation sur le temps qui passe proposée par ces deux poèmes est-elle ambivalente ?
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Image

Placeholder pour Henri Matisse, Nature morte au buffet vert, 1928, huile sur toile,
81 × 100 cm, Centre Georges Pompidou, Paris.Henri Matisse, Nature morte au buffet vert, 1928, huile sur toile,
81 × 100 cm, Centre Georges Pompidou, Paris.

Henri Matisse, Nature morte au buffet vert, 1928, huile sur toile, 81 × 100 cm, Centre Georges Pompidou, Paris.
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Préparer la lecture

Écoutez le poème lu par un comédien.

Entraînez-vous à lire en faisant ressortir l'aspect onirique et mystérieux du poème.
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Texte numérique

Spleen LXXVI


J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.

Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans,
De vers, de billets doux, de procès, de romances,
Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances,
Cache moins de secrets que mon triste cerveau.
C'est une pyramide, un immense caveau,
Qui contient plus de morts que la fosse commune.
— Je suis un cimetière abhorré de la lune,
Où comme des remords se traînent de longs vers
Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers.
Je suis un vieux boudoir1 plein de roses fanées,
Où gît tout un fouillis de modes surannées2,
Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher3,
Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché.

Rien n'égale en longueur les boiteuses journées,
Quand sous les lourds flocons des neigeuses années
L'ennui, fruit de la morne incuriosité,
Prend les proportions de l'immortalité.
— Désormais tu n'es plus, ô matière vivante !
Qu'un granit entouré d'une vague épouvante,
Assoupi dans le fond d'un Saharah brumeux ;
Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux,
Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche
Ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche.
Charles Baudelaire
Les Fleurs du mal, 1857

1. Petite pièce élégante dans laquelle la maîtresse de maison se retire pour être seule ou s'entretenir avec des intimes.
2. Hors d'usage, trop vieux.
3. Peintre français du XVIIIe siècle.
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Traiter la question de grammaire

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Question 8


Analysez la proposition subordonnée circonstancielle dans l'extrait suivant : « Tu bruis / Quand s'ouvrent lentement tes grandes portes noires. » (v. 13-14)
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