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Carte d'identité
Origine :
Du latin libertinus qui signifie « esclave affranchi ». Le libertin est un intellectuel
libéré des règles religieuses, morales et sociales.
Où ?
Italie (XVIe siècle) puis France.
Quand ?
Du début du XVIIe siècle à la fin du XVIIIe siècle.
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Le libertinage intellectuel
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Avant tout libres‑penseurs, les libertins
critiquent, dès le XVIIe siècle, le
dogmatisme et la morale religieuse.
Les libertins sont athées et matérialistes : ils rejettent la croyance en
un Créateur et pensent que seule la
matière régit l'univers ; la raison est
alors le seul moyen de comprendre
le monde. La littérature libertine est
souvent censurée.
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Texte A
L'oncle du narrateur est abbé.
[Mon oncle] sut si bien me représenter la
solidité des avantages attachés à son état,
et la facilité qu'il y avait à le rendre compatible
avec tous les plaisirs de la vie, que
je commençai peu à peu à ouvrir les yeux.
Je reconnus qu'en effet le parti le plus sûr
et le plus prudent était d'en imposer aux
hommes, et de vivre aux dépens de leur
crédulité et de leur bonne foi.
Jacques Rochette,
Chevalier de La Morlière,
Les Lauriers ecclésiastiques, 1748.
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Le libertinage de mœurs
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Les romans libertins du XVIIIe siècle peignent la liberté de penser et
d'agir, brisant les règles sociales et morales dans une quête de plaisir
personnel. Ils analysent la société aristocratique, la montrant comme
un jeu de dupes reposant sur le mensonge et le masque social.
S'il y a bien quelques libertines assumées, comme la marquise de
Merteuil dans Les Liaisons dangereuses (