Parallèlement au culte de la raison, qui sous‑tend le projet des Lumières, certains
artistes revalorisent la sensibilité. Influencés par les œuvres du romantisme allemand
ou anglais, ils peignent leurs sentiments à la première personne comme dans Les
Rêveries du promeneur solitaire de Jean‑Jacques Rousseau (1782), ou écrivent des romans
d'inspiration autobiographique, comme René de François-René de Chateaubriand (1802)
ou La Confession d'un enfant du siècle d'Alfred de Musset (1836).