Jeanne Loiseau (1854-1921) est une romancière, traductrice, journaliste et critique littéraire. Très lue à son époque, écrivant sous le pseudonyme masculin de Daniel Lesueur, elle est l'une des premières femmes à être promue officier de la Légion d'honneur.

Autrice d'un rapport sur l'« évolution féminine » présenté à l'Exposition universelle de 1900, elle réclame l'égalité salariale entre femmes et hommes et une réforme du mariage pour que les épouses cessent d'être défavorisées.

Elle est l'une des fondatrices du Prix littéraire Vie Heureuse (aujourd'hui Prix Fémina), créé en réponse à la misogynie du Prix Goncourt, peu disposé, à l'époque, à récompenser une femme.

La mairie de Paris a donné son nom (ou plutôt son pseudonyme), de son vivant, à une avenue ; elle partage cet honneur avec Victor Hugo.

Marcelle Tinayre (1870- 1948), qui écrivait sous le pseudonyme masculin de Gilbert Doré, est issue d'une lignée de femmes passionnées par l'écriture : sa grand-mère écrivait de la poésie, sa mère, des romans.

Célèbre en son temps, et saluée par de nombreux prix littéraires, son œuvre aborde des thèmes jusqu'alors inexploités comme la monoparentalité (le fait qu'un enfant soit élevé par un seul parent), l'avortement ou les violences conjugales.

Sur les conseils de son amie Félicité de Genlis, dramaturge à succès, Agathe-Pauline Caylac de Ceylan, comtesse de Bradi (1782-1847), publie les récits qu'elle réservait auparavant à ses proches.

Essentiellement autrice de contes pour enfants, elle a aussi écrit des textes à destination des adultes.

Marie-Noémi Cadiot (1828- 1888) est une sculptrice, journaliste et romancière.

Son pseudonyme littéraire, Claude Vignon, lui a été inspiré par un personnage d'Honoré de Balzac.

Autrice de romans et nouvelles, elle a publié des Contes à faire peur.