• Omniprésents dans l'environnement, les microorganismes sont aussi présents sur notre corps et sur les muqueuses sans provoquer de maladies. Ces microorganismes forment le microbiote et ne sont pas dangereux.


• Ces bactéries sont même indispensables au bon fonctionnement de l'organisme : elles empêchent par exemple les autres microorganismes de proliférer.

Le microbiote cutané protège notre peau en sécrétant des substances dirigées contre d'autres bactéries, le plus souvent pathogènes.

• Le microbiote intestinal aide au bon fonctionnement de l'appareil digestif et au maintien de la bonne santé de notre organisme.


• L'utilisation excessive d'antibiotiques entraine la mort des bactéries bénéfiques, remplacées par des bactéries pathogènes.

Une infection nosocomiale est une infection contractée dans un établissement de santé. Le lavage rigoureux des mains permet d'en réduire le risque.

• Parfois, les microorganismes pathogènes franchissent la peau ou les muqueuses : c'est la contamination. Dans le corps, ces microorganismes se multiplient : c'est l'infection.


• Pour limiter les risques de contamination, des mesures d'asepsie, comme le lavage des mains, sont recommandées. Sur une plaie par exemple, des produits antiseptiques sont très efficaces contre la contamination.


• Cependant, on constate qu'une absence de contact avec des microorganismes pathogènes peut exposer notre corps à l'apparition de maladies auto-immunes. Il semble donc important de trouver un équilibre entre mesures d'hygiène et maintien du microbiote environnant.

Quand les conditions sont favorables, une bactérie peut se multiplier en 30 minutes, ce qui fait 1 million de bactéries en 10 h et mille milliards en 20 h si rien ne les arrête !