L'Europe entre démocraties et régimes totalitaires
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A
La mise en place des régimes totalitaires
En Allemagne, le nouveau régime créé après la Première Guerre mondiale est très fragile. Le parti nazi apparait en 1919. Le traité de Versailles est perçu comme un « Diktat » imposé à l'Allemagne.
Dans le contexte de crise économique, les nazis remportent les élections en mars 1933 et Hitler est nommé chancelier. Il prend tous les pouvoirs et supprime les libertés individuelles (
La défaite de 1918, le « Diktat » du traité de Versailles.
La crise économique à partir de 1929.
Montée des régimes totalitaires.
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B
Des sociétés embrigadées et contrôlées
En Allemagne nazie et en URSS, tous les moyens d'information sont contrôlés par l'État. La propagande développe le culte de la personnalité, autour de la figure du chef. Dès leur plus jeune âge, les enfants sont embrigadés dans des organisations de jeunesse (
Toute opposition au parti unique est interdite. Les opposants sont traqués par une police politique et envoyés dans des camps (camps de concentration en Allemagne, goulag en URSS).
Repères
Propagande, culte de la personnalité, organisations de jeunesse.
La terreur : police politique, arrestations, camps ou goulag.
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C
La résistance des démocraties
Le Royaume-Uni et la France font face à la montée des partis d'extrême droite. La crise économique des années 1930 fait monter le chômage. L'impuissance des gouvernements et leur instabilité provoquent une montée de l'antiparlementarisme. Face aux ligues d'extrême droite, les partis de gauche s'unissent en 1935 (
Le Front populaire remporte les élections de 1936. De grandes lois sociales donnent de nouveaux droits aux ouvriers (semaine de 40 h, congés payés, création des délégués ouvriers dans les usines). Les accords de Matignon établissent un dialogue entre les syndicats et le patronat. La crise économique et les divisions provoquent la démission de Léon Blum en juin 1937.
La peur d'un nouveau conflit empêche les démocraties de s'opposer aux coups de force d'Hitler : par les accords de Munich (1938), le gouvernement français accepte l'annexion des Sudètes et le démantèlement de la Tchécoslovaquie, alliée de la France (