Rejoignez la communauté !
Co-construisez les ressources dont vous avez besoin et partagez votre expertise pédagogique.
Introduction
Faire le point sur l'œuvre
Nouvelles réalistes
Nouvelles fantastiques
Dossier pédagogique
Compréhension
Groupements thématiques
Prolongements
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.
Faites défiler pour voir la suite.
Texte
Le narrateur des Dames vertes est un jeune avocat, Just Nivières. Hébergé dans le château de sa cliente, la comtesse
d'Ionis, il y apprend la légende des « dames vertes », trois jeunes
femmes mortes empoisonnées plusieurs siècles auparavant et
qui apparaissent désormais après minuit dans la chambre que
Just occupe. Une servante a disposé à leur intention, sur une
table, trois pains, trois carafes d'eau et une salière.
1. Succession de bruits brefs, aigus et légers produits par de petits objets.
2. En face.
3. Que j'étais la victime d'une plaisanterie.
Il faut croire que mon premier sommeil fut très profond,
car je ne sais ce que devint l'orage, et ce ne fut pas lui qui
me réveilla ; ce fut un cliquetis1 de verres sur la table, que
j'entendis d'abord à travers je ne sais quels rêves, et que je
finis par entendre en réalité. J'ouvris les yeux, et... me croie qui
voudra, mais je fus témoin de choses si surprenantes, qu'après
vingt ans, le moindre détail en est resté dans ma mémoire,
aussi net que le premier jour.
Il y avait de la clarté dans ma chambre, bien que je ne visse aucun flambeau allumé. C'était comme une lueur verte très vague, qui semblait partir de la cheminée. Cette faible clarté me permit de voir, non pas distinctement, mais assurément trois personnes, ou plutôt trois formes assises sur les fauteuils que j'avais disposés autour de la table, l'une à droite, l'autre à gauche, la troisième entre les deux premières, vis-à-vis2 de la cheminée et le dos tourné à mon lit.
À mesure que ma vue s'habituait à cette lueur, je croyais reconnaître, dans ces trois ombres, des femmes vêtues ou plutôt enveloppées de voiles d'un blanc verdâtre, très amples, qui par moments me semblaient être des nuages, et qui leur cachaient entièrement la figure, la taille et les mains. [...] Après quelques instants accordés, je le confesse, à une terreur très vive, je pensai que j'étais dupe d'une mystification3, et j'allais sauter résolument au milieu de la chambre pour faire peur à qui voulait m'effrayer, lorsque, me souvenant que dans cette maison je ne pouvais avoir affaire qu'à des femmes honnêtes, peut-être à de grandes dames, qui me faisaient l'honneur de se moquer de moi, je tirai brusquement mon rideau et me rhabillai à la hâte.
Quand ce fut fait, j'écartai le rideau afin de guetter le moment de surprendre ces malignes personnes par un grand éclat de ma plus grosse voix. Mais quoi ! plus rien ! tout avait disparu. J'étais dans une obscurité profonde.
Il y avait de la clarté dans ma chambre, bien que je ne visse aucun flambeau allumé. C'était comme une lueur verte très vague, qui semblait partir de la cheminée. Cette faible clarté me permit de voir, non pas distinctement, mais assurément trois personnes, ou plutôt trois formes assises sur les fauteuils que j'avais disposés autour de la table, l'une à droite, l'autre à gauche, la troisième entre les deux premières, vis-à-vis2 de la cheminée et le dos tourné à mon lit.
À mesure que ma vue s'habituait à cette lueur, je croyais reconnaître, dans ces trois ombres, des femmes vêtues ou plutôt enveloppées de voiles d'un blanc verdâtre, très amples, qui par moments me semblaient être des nuages, et qui leur cachaient entièrement la figure, la taille et les mains. [...] Après quelques instants accordés, je le confesse, à une terreur très vive, je pensai que j'étais dupe d'une mystification3, et j'allais sauter résolument au milieu de la chambre pour faire peur à qui voulait m'effrayer, lorsque, me souvenant que dans cette maison je ne pouvais avoir affaire qu'à des femmes honnêtes, peut-être à de grandes dames, qui me faisaient l'honneur de se moquer de moi, je tirai brusquement mon rideau et me rhabillai à la hâte.
Quand ce fut fait, j'écartai le rideau afin de guetter le moment de surprendre ces malignes personnes par un grand éclat de ma plus grosse voix. Mais quoi ! plus rien ! tout avait disparu. J'étais dans une obscurité profonde.
1. Succession de bruits brefs, aigus et légers produits par de petits objets.
2. En face.
3. Que j'étais la victime d'une plaisanterie.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.
Faites défiler pour voir la suite.
Questions
1
Résumez chaque paragraphe en une phrase pour clarifier la progression du texte.
2
À quelle personne le récit est-il raconté ? Quel point de
vue le narrateur adopte-t-il ?
Coup de pouce
peut être externe, interne
ou omniscient.
3
Montrez que ce texte répond aux critères de l'écriture fantastique ().
4
Différenciation
Écriture
Parcours 1
Faites le portrait d'une des dames vertes à l'imparfait : décrivez son allure, son visage, ses vêtements. (10 lignes)
Parcours 2
Appuyez-vous sur le texte pour raconter la nuit suivante. Proposez une suite cohérente : personne, point de vue du narrateur, temps verbaux, atmosphère. (30 lignes)
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.
Faites défiler pour voir la suite.
EXCLU. PREMIUM
Retrouvez le en format A4.
Une erreur sur la page ? Une idée à proposer ?
Nos manuels sont collaboratifs, n'hésitez pas à nous en faire part.
j'ai une idée !
Oups, une coquille
Nous préparons votre pageNous vous offrons 5 essais
YolèneÉmilieJean-PaulFatimaSarah