Incompris, rejetés par la société, ils ont des comportements
volontiers
provocants, parfois
violents, souvent
autodestructeurs
(consommation excessive d'alcool ou de drogue), qu'ils
évoquent dans leurs œuvres. Ils entretiennent ainsi le mythe
de
l'artiste paria de la société.
À travers la peinture des vices, de l'érotisme noir, du
« spleen » et de la vie moderne urbaine, le projet de Baudelaire
est d'« extraire la beauté du mal » (préface des
Fleurs du
mal). Il sera condamné pour
atteinte à la morale et plusieurs
poèmes seront censurés
(
)
D'un point de vue
formel, les poètes maudits innovent avec
le
poème en prose.