Paris, Tokyo, Londres, Séoul, Varsovie, Berlin, Bangkok, Sydney, Manille, Bombay, New York… Le sol des métropoles du monde entier a « tremblé » ce vendredi 20 septembre sous les pas de la jeunesse, rassemblée à l'occasion d'une journée mondiale dédiée au climat. À l'origine de cette « grève » internationale ? La jeune militante suédoise Greta Thunberg, actuellement aux États-Unis pour mobiliser « ses » troupes : les collégiens, lycéens et étudiants. « Tout compte. Ce que vous faites compte », a déclaré jeudi dans un message vidéo l'adolescente de 16 ans, qui souhaite que les enfants persuadent les adultes de l'importance du combat contre le réchauffement climatique.
Une carte officielle et interactive recense l'ensemble des manifestations dans le monde, nommées Fridays for Future (Des vendredis dédiés au futur). Vendredis, au pluriel, car des rassemblements sont d'ores et déjà prévus vendredi prochain, le 27 septembre, à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU. Ce vendredi, plus de 5 000 événements étaient prévus dans près de 150 pays. [...]
Cette grève mondiale intervient alors que le premier sommet de la jeunesse sur le climat organisé par l'ONU aura lieu samedi. Outre Greta Thunberg, 500 jeunes sud-américains, européens, asiatiques et africains sont attendus. Un sommet spécial sur le climat est également prévu lundi prochain à l'ONU, avec une centaine de chefs d'État et de gouvernement, dont Emmanuel Macron et Angela Merkel. Nombre de dirigeants souscrivent à l'idée d'une urgence climatique, mais ils seront attendus sur les détails concrets de leurs plans climatiques.
Pour avoir une chance de stopper le réchauffement du globe à + 1,5 °C (par rapport au XIXe siècle), il faudrait que le monde soit neutre en carbone en 2050, selon le dernier consensus de scientifiques mandatés par l'ONU.