1. « L'amour n'est pas un feu qu'on renferme en une âme : / Tout nous trahit, la voix, le silence, les yeux ; / Et les feux mal couverts n'en éclatent que mieux. » En quoi ces trois vers d'Oreste dans la scène 2 de l'Acte II illustrent-ils les thèmes de l'amour et de la passion dans
Andromaque et, plus généralement, dans les tragédies classiques ?
2. Dans
L'Impromptu de Versailles, Molière écrit que « l'affaire de la comédie est de représenter, en général, tous les défauts des hommes ». Commentez cette affirmation en illustrant votre propos avec des références à diverses comédies et, plus particulièrement, à
La Colonie de Marivaux.
3. Pensez-vous que Lorenzo est davantage un héros ou un anti-héros ? Répondez à cette question en vous appuyant sur votre lecture de
Lorenzaccio et sur celle d'autres pièces de théâtre, classiques et contemporaines.
4. « Que me font à moi [...] les révolutions d'Athènes et de Rome ? Quel véritable intérêt puis-je prendre à la mort d'un tyran du Péloponnèse ? au sacrifice d'une jeune princesse en Aulide ? Il n'y a dans tout cela rien à voir pour moi, aucune moralité qui me convienne. » Pensez-vous, comme Beaumarchais, qu'une pièce de théâtre est plus instructive si son sujet nous est contemporain ? Appuyez-vous notamment sur votre lecture de
Conversations après un enterrement de Yasmina Reza.