La comparaison |
rapproche un élément d'un autre à l'aide d'un outil de comparaison (comme, tel, ainsi que, plus... que, autant que, semblable à, etc.). Paul est doux comme un agneau |
La métaphore | rapproche un élément d'un autre directement, sans outil de comparaison. C'est un agneau ! Quand la métaphore se développe sur plusieurs lignes ou vers, on dit qu'elle est « filée ». |
La personnification |
prête des caractéristiques humaines à un élément inanimé ou un animal. Le crépuscule ami s'endort dans la vallée. (A. de Vigny, « La maison du berger ») |
Une allégorie |
représente de manière concrète une réalité abstraite. Cupidon est une allégorie de l'amour : les yeux bandés représentent l'aveuglement de l'amour, la flèche représente la blessure de l'amour. |
Une métonymie |
remplace un mot par un autre selon un lien logique (contenu/contenant ; œuvre/auteur ; partie/tout, matière/objet, etc.). Boire un verre. Croiser le fer. |
La périphrase |
remplace un mot par une expression de même sens. Il maitrise parfaitement la langue de Shakespeare. (= l'anglais) |
L'antithèse |
rapproche deux éléments opposés pour souligner un contraste. Je vis, je meurs, je me brûle et me noie. (L. Labé) |
Un oxymore |
oppose deux mots juxtaposés. Le soleil noir de la mélancolie (G. de Nerval, « El Desdichado ») |
L'antiphrase |
consiste à dire le contraire de ce que l'on veut vraiment exprimer ; elle est souvent ironique. Prends ton temps surtout, hein ! = dépêche toi ! |
L'hyperbole |
exagère, amplifie la réalité. Je meurs de soif. |
L'accumulation |
consiste à énumérer des éléments pour donner une impression de grande quantité ou pour insister sur un aspect. Des liquides rouges, jaunes, verts, bruns, de toutes les nuances.(G. de Maupassant, Bel-Ami) |
La gradation |
est une succession d'éléments ordonnés de manière croissante ou décroissante. Va, cours, vole et nous venge. (P. Corneille, Le Cid) |
L'euphémisme | atténue un propos désagréable ou choquant. Il nous a quittés. (= il est mort) |
La litote | consiste à dire moins pour suggérer plus.
Va, je ne te hais point. (= je t'aime) (P. Corneille, Le Cid) Au contraire de l'euphémisme, la litote n'a pas pour but d'atténuer le propos, mais de lui donner plus de force : on atténue ce qu'on dit pour ampli er ce que l'on veut dire. |
L'anaphore |
est une répétition en début de phrase, de proposition ou de vers. Elle permet de mettre en valeur ce qui est répété ou de donner du rythme. Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir. (P. Corneille, Suréna) |
L'assonance |
consiste à répéter un son voyelle ; il s'agit d'une gure musicale, sonore. Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire. (J. Racine, Phèdre) |
L'allitération |
consiste à répéter un son consonne ; il s'agit d'une figure musicale, sonore. Pour qui Sont Ces Serpents qui Sifflent Sur nos têtes. (J. Racine, Andromaque) |
La paronomase |
consiste à rapprocher des mots qui ont des sonorités identiques ou similaires. Elle est très utilisée dans le rap et le slam. Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville. (P. Verlaine, Romances sans paroles) |
Hyperboles | Acuumulations | Gradations |
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Nos manuels sont collaboratifs, n'hésitez pas à nous en faire part.
Oups, une coquille
j'ai une idée !