• Chez de nombreuses espèces, chaque chromosome est présent en deux exemplaires. Chaque individu possède donc deux copies du même gène, qui ne sont pas forcément identiques.


• Chaque version différente d'un même gène est appelée un allèle. Il détermine une forme du caractère.

Une bactérie possède environ 1 000 gènes et un être humain en possède 20 000.

• Un allèle est dominant s'il est à l'origine de la forme du caractère dès qu'il est présent.


• Un allèle est récessif s'il est à l'origine de la forme du caractère lorsqu'il est présent en deux exemplaires.


• Si les deux allèles ont participé à la forme du caractère, ils sont codominants.


• De nombreux caractères sont déterminés par plusieurs gènes, ce qui complique le lien entre gènes, allèles et caractère.

Les gènes responsables des rejets de greffes existent sous plus de 1 000 formes alléliques différentes, d'où la difficulté de trouver un donneur compatible.

• Les caractères observables d'un individu, à l'échelle de l'individu, des cellules ou de ses molécules forment son phénotype.


• Le phénotype dépend des allèles portés par l'être vivant ainsi que de l'environnement dans lequel il vit. Certains phénotypes peuvent donc être modifiés par l'environnement.

Les êtres vivants peuvent aussi modifier les caractères d'autres êtres vivants. Les japonais peuvent digérer les algues des sushis grâce à leurs bactéries intestinales contrairement aux autres populations.