Un journaliste de Libération, Robert Maggiori [...], estime qu'internet a contribué à nuire à la liberté d'expression, au bénéfice (financier) des grands groupes américains (comme Facebook et Twitter) [...]. À tel point qu'ils ont réussi à convaincre le monde entier, y compris ceux dont le métier est de former, d'instruire ou d'informer, qu'on pouvait s'« exprimer » par un like et que 140 caractères suffisaient à tout dire, tout commenter, tout critiquer [...]. Ne voyant pas dans ces outils un nouveau moyen d'expression, Maggiori estime, au contraire, qu'il s'agit d'une régression : « La facilité, la gratuité, la pseudonymie, l'anonymat, le sentiment d'impunité1, la vitesse, la viralité2, ont fait que, à côté des merveilles qu'il offre, le web provoque l'ouverture d'un gigantesque vase de Pandore3, d'où jaillit tout ce que les hommes ont de pire, les mensonges, la perfidie, la cruauté, les extorsions, les arnaques, les faux savoirs, les diffamations », déplore Maggiori.
L'impression de ne jamais pouvoir être puni.
La propagation, la diffusion rapide (comme un virus).
Dans la mythologie grecque, le vase de Pandore renferme tous les malheurs (mort, maladie, etc.) Ceux-ci se répandent sur la Terre au moment où il est ouvert.