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A
1815-1848 : un droit de vote limité
En 1815, c'est la fin de l'Empire de Napoléon Ier et le retour de la monarchie avec Louis XVIII. Le roi doit composer avec les libertés acquises par les Français. Les citoyens peuvent ainsi choisir des représentants, les députés, qui votent les lois.
C'est un droit de vote limité. Seuls 100 000 Français participent aux élections, les plus riches et de plus de 30 ans. On parle de suffrage censitaire (qui vient du terme « cens »).
Repères
De 1815 à 1848 : suffrage censitaire
Les plus riches font l'expérience du vote
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B
Vers le suffrage universel
Après la révolution des trois Glorieuses en juillet 1830, les Français mettent en place une monarchie plus libérale. Le cens et l'âge nécessaires pour voter sont abaissés. Dans les communes, les citoyens de plus de 21 ans, parmi les plus riches, peuvent voter aux élections locales. cela concerne près de 3 millions de Français.
En 1848, la révolution de février met fin à la monarchie et instaure la Deuxième République. Les Français obtiennent le suffrage universel masculin. Ils peuvent élire les députés et le président de la République (
). Le premier président élu avec près de 75 % des voix est Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier.
Repères
De plus en plus de Français appelés à voter
1848 : suffrage universel masculin
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C
1848-1870 : le combat continue
En 1851, Louis-Napoléon Bonaparte organise un coup d'état et rétablit l'Empire en 1852. Il prend le nom de Napoléon III. Le suffrage universel n'est pas aboli, mais l'empereur favorise des candidats officiels en finançant leur campagne électorale. Les opposants ont beaucoup de mal à se faire entendre (
), les colonisés et les mineurs de moins de 21 ans. Les citoyens subissent des pressions au moment de voter et le pouvoir exerce son contrôle sur les élections (