À Rio, où les favelas1 sont sur les hauteurs, ceux qui y vivent parlent des « gens du bas » : « nous », là-haut sur la colline, et « eux » là-bas, en bas. En fait, ce n'est pas tout à fait vrai : il y a des circulations de travail, et chaque fois qu'on a voulu déplacer les gens des favelas ça s'est toujours mal terminé, parce que les gens des favelas ont besoin de la proximité de la ville, et la ville a besoin d'eux, puisque les femmes sont souvent les employées de maison « en bas », les hommes sont gardiens, plombiers…