Loin d'en rester à une description objective de la réalité, les romanciers naturalistes
transforment le monde industriel et commercial en matière romanesque. Le banal, le vulgaire, le populaire, sont agrandis par la littérature.
Ils utilisent ainsi différentes tonalités pour
enrichir la description : la
tonalité épique, comme Zola pour décrire l'épuisement du personnel et le carnage du magasin après une grosse journée de vente dans
Au Bonheur des dames (voir
texte 4
), ou encore la
tonalité fantastique, pour montrer l'effroi de Lantier devant la mine dans
Germinal (voir
texte 3
).