Les Cahiers de Douai

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Introduction
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Dossier pédagogique
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Dissertation
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Compréhension

La versification et les formes poétiques

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Vers une rythmique rimbaldienne

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Les différents types de vers

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L'alexandrin (vers de 12 syllabes) est employé dès le XVIe siècle dans les genres nobles (épopée, tragédie). Cher aux romantiques, il laisse l'espace à l'expression des sentiments. Les vers pairs (octosyllabes, décasyllabes) sont plus courants que les vers impairs, présents dans les genres légers et dans la poésie de Verlaine et des symbolistes du XIXe siècle. pour en savoir plus.
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Question 1

a) Comparez la vision de la femme et de l'amour que donnent « Première soirée » (p. 29) et « Ophélie » (p. 49).
b) Comparez le ton des deux textes et leur différence de rythme.
c) Synthèse • En quoi le type de vers choisi a-t-il un impact sur le sens du poème et sur l'atmosphère créée ?
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Question 2

Commentez le type de vers, le rythme et le ton dans « Les Reparties de Nina » (p. 58) et dans la première partie de « Soleil et chair » (p. 42)
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Question 3

Quelle est la particularité de la première et de la dernière strophe du « Bal des pendus » ? Commentez l'effet produit.
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Une poésie rythmée

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Le rythme d'un vers est déterminé par l'emplacement des coupes (matérialisées par une barre oblique dans le texte qui indique une pause à la lecture). La dernière syllabe avant la coupe, ou le dernier mot, sont alors accentués. Dans les alexandrins, la césure (coupe principale) se place traditionnellement à l'hémistiche (moitié du vers).
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Question 4

a) Dans le premier quatrain de « Sensation » (p. 32), quel mot est mis en valeur par une coupe inhabituelle ?
b) Dans le second quatrain, cet effet est reproduit et amplifié par la ponctuation : commentez-le.
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Question 5

a) Dans « Le Châtiment de Tartufe » (p. 56), qu'apportent au sens du poème la répétition et la coupe après « tisonnant » (v. 1) ?
b) Commentez également les coupes et la césure du vers 9.
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S'affranchir d'une forme fixe : le sonnet

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Le sonnet régulier

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Texte 1
« Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose »

Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose,
En sa belle jeunesse, en sa première fleur,
Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l'Aube de ses pleurs au point du jour l'arrose ;

La grâce dans sa feuille, et l'amour se repose,
Embaumant les jardins et les arbres d'odeur ;
Mais battue, ou de pluie, ou d'excessive ardeur,
Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose.

Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,
La Parque t'a tuée, et cendres tu reposes.

Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif et mort, ton corps ne soit que roses.
Pierre de Ronsard,
Amours, 1560.
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Question 6
Texte 1 Repérez les caractéristiques du sonnet régulier :

a) Relevez les deux quatrains, puis les deux tercets.
b) Nommez le type de vers. Pour quelle(s) raison(s) Ronsard utilise-t-il ce type de vers dans un poème lyrique ?
c) Identifiez . Quel est le but, selon vous, de cette organisation rimée ?
d) Où est placée la césure de chaque vers ? Quel est l'effet produit sur le rythme du vers et du poème ?
Coup de pouce
est une forme fixe venue d'Italie au XVIe siècle : quatorze vers répartis en deux quatrains et deux tercets de vers réguliers (alexandrins ou décasyllabes).
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Texte 2

Le Sonnet est toujours composé de deux quatrains et de deux tercets.

[U]n Sonnet doit ressembler à une comédie bien faite, en ceci que chaque mot des quatrains doit faire deviner – dans une certaine mesure – le trait final, et que cependant ce trait final doit surprendre le lecteur – non par la pensée qu'il exprime et que le lecteur a devinée, – mais par la beauté, la hardiesse et le bonheur de l'expression. C'est ainsi qu'au théâtre un beau dénouement emporte le succès, non parce que le spectateur ne l'a pas prévu, – il faut qu'il l'ait prévu –, mais parce que le poète a revêtu ce dénouement d'une forme plus étrange et plus saisissante que ce qu'on pouvait imaginer d'avance.
Théodore de Banville,
Petit Traité de poésie française, 1871.
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Question 7
Texte 2 Reformulez le propos de Théodore de Banville en une phrase simple.
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Question 8
Texte 2 Dans quelle mesure « Le Dormeur du val » (p. 78) répond-il aux attentes du sonnet ici exprimées par Banville ? Justifiez précisément votre réponse.
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Doc. 1

Placeholder pour William Mulready, Le Sonnet, 1839,
huile sur toile, 36 × 31 cm, Victoria and Albert
Museum, Londres.William Mulready, Le Sonnet, 1839,
huile sur toile, 36 × 31 cm, Victoria and Albert
Museum, Londres.
Le zoom est accessible dans la version Premium.

William Mulready, Le Sonnet, 1839, huile sur toile, 36 × 31 cm, Victoria and Albert Museum, Londres.
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Question 9
Doc. 1 Observez le tableau Le Sonnet de Mulready. Quelle réaction des personnages observe-t-on à la lecture du sonnet ? Pourquoi ?
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Question 10

Selon vous, pourquoi le sonnet « Ma Bohème » (p. 86) porte-t-il le sous-titre « Fantaisie » ?
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Le sonnet rimbaldien

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Question 11

a) Quelles différences relevez-vous avec la forme régulière du sonnet dans le poème « Au Cabaret-Vert » (p. 80) ? En quoi peut-on dire que Rimbaud renouvelle ce genre poétique ?
b) Quelle liberté supplémentaire Rimbaud prend-il dans « Rêvé pour l'hiver » (p. 76) ?
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Question 12

a) Repérez les rejets, contre-rejets et les enjambements dans « Le Dormeur du val » (p. 78) et « Ma Bohème » (p. 86).
b) En quoi permettent-ils de mettre en relief des mots significatifs dans ces poèmes ?
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Chez les poètes contemporains de Rimbaud

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Texte 3
Le Crapaud

Un chant dans une nuit sans air...
– La lune plaque en métal clair
Les découpures du vert sombre.

... Un chant ; comme un écho, tout vif
Enterré, là, sous le massif...
– Ça se tait : Viens, c'est là, dans l'ombre...

– Un crapaud ! – Pourquoi cette peur,
Près de moi, ton soldat fidèle !
Vois-le, poète tondu, sans aile,
Rossignol de la boue... – Horreur ! –

... Il chante. – Horreur !! – Horreur pourquoi ?
Vois-tu pas son œil de lumière...
Non : il s'en va, froid, sous sa pierre.
...........................................................................
Bonsoir – ce crapaud-là c'est moi.
Tristan Corbière,
Les Amours jaunes, 1873.
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Texte numérique

Sonnet boiteux

À Ernest Delahaye


Ah ! vraiment c'est triste, ah ! vraiment ça finit trop mal,
Il n'est pas permis d'être à ce point infortuné.
Ah ! vraiment c'est trop la mort du naïf animal
Qui voit tout son sang couler sous son regard fané.

Londres fume et crie. Ô quelle ville de la Bible !
Le gaz flambe et nage et les enseignes sont vermeilles1.
Et les maisons dans leur ratatinement terrible
Épouvantent comme un sénat de petites vieilles.

Tout l'affreux passé saute, piaule, miaule et glapit
Dans le brouillard rose et jaune et sale des Sohos2
Avec des indeeds et des all rights et des haôs.

Non vraiment c'est trop un martyre sans espérance,
Non vraiment cela finit trop mal, vraiment c'est triste
Ô le feu du ciel sur cette ville de la Bible !
Paul Verlaine,
Jadis et Naguère, 1884

1. D'un rouge éclatant.
2. Quartier de Londres.
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Question 13
Texte 3
a) En quoi peut-on parler d'un sonnet renversé ?
b) Quelle image du poète est ici développée ?
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Question 14

Lisez le « Sonnet boiteux » de Verlaine. Quelles libertés Verlaine prend-il avec la forme traditionnelle du sonnet ?
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