C'est à l'échelle mondiale que sont conçus, produits et commercialisés la majorité des biens de consommation. La maximisation des profits fixant les choix des lieux de production et de commercialisation, les biens sont souvent produits sur plusieurs sites et à partir de matières premières issues de divers endroits du monde. Ils sont ensuite transportés vers les principaux marchés de consommation.
Les entreprises multinationales et les acteurs économiques considèrent les caractéristiques propres à chaque territoire afin de choisir la localisation des différentes activités : production, recherche et développement, commercialisation et consommation (Shein, Zara).

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B
Le développement de réseaux de transport

La mondialisation des biens de consommation s'explique par la révolution des transports et leurs évolutions. Elle est permise par le développement du transport maritime, notamment avec la multiplication des porte-conteneurs. On parle ainsi de maritimisation du monde. On observe aussi une forte croissance du transport aérien, avec le fret aérien et les avions cargos. Ces transports sont matérialisés par les espaces aéroportuaires et les zones industrialo-portuaires.
L'essor des échanges mondiaux de marchandises nécessite également la construction d'importantes infrastructures logistiques comme des plates‑formes multimodales et des espaces de stockage (Le Havre).

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C
Une insertion inégale dans la mondialisation

Si la mondialisation participe à mettre en réseau les territoires et les acteurs à l'échelle mondiale, tous les espaces n'y sont pas également intégrés. Ainsi, les pays développés comme l'Amérique du Nord, l'Europe, le Japon mais aussi la Chine et une partie du sud-est asiatique sont des centres de la mondialisation.
Les pays émergents et en développement, ainsi que les pays ateliers (Vietnam, Éthiopie, etc.) et les pays fournisseurs de matières premières (Indonésie, Algérie, etc.), sont intégrés dans la mondialisation par le biais des échanges commerciaux.
Certains pays sont peu ou mal intégrés à la mondialisation pour différentes raisons : faible niveau de développement, régime politique fermé, etc.

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Notions

Acteur : organisation ou personne intervenant dans la production ou la consommation de biens ou de services, dans l'aménagement des territoires, dans l'élaboration d'un projet, etc.

Conteneur : boîte métallique utilisée dans le transport de marchandises, de dimensions normalisées, de 20 ou 40 pieds de long (6 ou 12 m).

Entreprise multinationale : grande entreprise qui réalise son activité à l'échelle mondiale en étant présente dans plusieurs pays.

Plate-forme multimodale : zone qui regroupe et connecte différents modes de transport (routier, ferroviaire, fluvial, aéroportuaire, etc.).

Révolution des transports : ensemble d'évolutions et de progrès techniques des modes de transport aux XIX^e et XX^e siècles (transports aéroportuaire et maritime notamment) qui facilitent les déplacements et réduisent les temps de transport à toutes les échelles.

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Documents

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Doc. 1
La conteneurisation du monde

Le zoom est accessible dans la version Premium.

Photographie du port de Shanghai, premier port mondial, 10 avril 2018.

La conteneurisation offre trois avantages décisifs : une très forte productivité lors des manutentions portuaires, des économies d'échelle permises par la taille croissante des navires et une intermodalité, qui consiste à transporter la marchandise de porte à porte à l'intérieur du même conteneur sans rupture de charge. On estime à 11 millions le nombre de conteneurs en circulation dans le monde. Le port de Shanghai est le plus grand port à conteneurs du monde.

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Doc. 2
La crise du Covid et le fret aérien

Pour le fret aérien, il y aura un avant et un après Covid. Et cet « après » se présente plutôt bien. En bouleversant les échanges internationaux, l'épidémie a propulsé le marché du fret aérien à des niveaux sans précédent. Entre 2019 et 2022, le chiffre d'affaires du secteur a augmenté de 70 %, à 170 milliards de dollars, et ne semble pas vouloir retomber. Une croissance durablement dopée, selon Boeing, par la progression de l'« e-commerce », du marché asiatique, des échanges entre l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud et entre l'Europe et l'Afrique, pour lesquels l'avion reste le mode de transport le plus pertinent [...]. Seul bémol, les principaux acteurs du fret express, les plus à même de bénéficier de l'explosion de l'« e-commerce », sont aux États-Unis et en Chine.

Bruno Trévidic,

« L'avenir radieux des avions-cargos et du fret aérien », Les Echos, 15 novembre 2022.

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