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Comparez les deux extraits ci‑dessous. Quels sont leurs points communs et leurs différences ?
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Thésée est heureux de retrouver sa femme après une longue absence.
PHÈDRE
Arrêtez, Thésée,
Et ne profanez point des transports1 si charmants :
Je ne mérite plus ces doux empressements
Vous êtes offensé. La fortune jalouse
N'a pas en votre absence épargné votre épouse.
Jean Racine
Phèdre, III, 4, 1677.
1. Manifestations d'une grande affection.
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Après une absence de quelques jours, Arnolphe demande à sa
servante s'il a manqué à Agnès.
GEORGETTE
Elle vous croyait voir de retour à toute heure ;
Et nous n'oyions1 jamais passer devant chez nous
Cheval, âne, ou mulet, qu'elle ne prît pour vous.
Molière
L'École des Femmes, I, 2, 1663.
1. Entendions.
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Retenir
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Au théâtre, les tonalités ont des modalités particulières, puisque le texte est dit et joué devant un public.
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Dans les comédie : la tonalité comique pour faire rire le spectateur
Le comique de caractère : Le tempérament d'un personnage le rend ridicule.
Un trait de caractère est exagéré, caricaturé. → Un personnage est très avare, très égoïste, très peureux.
Le comique de situation : La situation des personnages provoque le comique.
Le quiproquo est un malentendu, une incompréhension entre les personnages.
→ Un personnage en espionne un autre, ou prend un autre personnage pour ce qu'il n'est pas.
Le comique de mots : Les mots prononcés ont un effet comique. → Jeux de mots, utilisation d'un mot familier dans un discours soutenu, etc.
Le comique de gestes : Les gestes, mimiques et déplacements scéniques produisent le comique.
→ Une course‑poursuite, des coups de bâton, etc.
Quand ces effets sont répétés, on parle de comique de répétition.
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Dans les tragédies : des tonalités pour provoquer la catharsis chez le spectateur
La catharsis est un concept inventé par Aristote et repris par les auteurs classiques : en s'identifiant aux personnages qu'il admire, le spectateur ressent terreur et pitié, ce qui le débarrasse de ses émotions extrêmes. Il sort du spectacle apaisé.
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2
Quel est le type de comique mis en œuvre dans chacune des situations suivantes (extraites des Fourberies de Scapin, de Molière) ?
1. Le valet Scapin veut se venger de Géronte : il le met dans un sac en lui faisant croire qu'un spadassin (un tueur à gages) veut sa peau.
2. Géronte, terrifié, se précipite dans ce sac.
3. Scapin imite alors l'accent d'un spadassin étranger.
4. Il se met à frapper le sac de coups de bâton.
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3
Ces répliques sont‑elles plutôt tragiques, pathétiques ou épiques ?
1.
Vivre avec ce tourment, c'est mourir à toute heure !
Tirez‑moi de ce trouble, ou souffrez que je meure.
Pierre Corneille
Rodogune, V, 4, 1647.
2.
Approche, entraîne-moi dans les demeures sombres ;
J'irai de mon supplice épouvanter les ombres.
Voltaire
Œdipe, V, 6, 1730.
3.
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables !
Jean Racine
Phèdre, I, 2, 1677.
4.
Contre tout le monde, je me défendrai ! Je suis le dernier
homme, je le resterai jusqu'au bout ! Je ne capitule pas !
Eugène Ionesco
Rhinocéros, acte III, scène finale, 1959.
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S'exercer
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4
a. Quel est le dilemme auquel Rodrigue est confronté ? Pourquoi ce dilemme est‑il tragique ?
b. Relevez tous les passages exprimant ce choix impossible et identifiez quelques figures de style.
c. Relevez le lexique pathétique de cet extrait.
Chimène et Rodrigue s'aiment, mais le Comte, père de Chimène,
a giflé Don Diègue, père de Rodrigue.
Percé jusques au fond du cœur
D'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle,
Misérable vengeur d'une juste querelle,
Et malheureux objet d'une injuste rigueur,
Je demeure immobile, et mon âme abattue
Cède au coup qui me tue.
Si près de voir mon feu récompensé,
Ô Dieu ! l'étrange peine !
En cet affront mon père est l'offensé,
Et l'offenseur le père de Chimène !
Que je sens de rudes combats !
Contre mon propre honneur mon amour s'intéresse :
Il faut venger un père, et perdre une maîtresse :
L'un m'anime le cœur, l'autre retient mon bras.
Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme,
Ou de vivre en infâme,
Des deux côtés mon mal est infini.
Ô Dieu, l'étrange peine !
Faut-il laisser un affront impuni ?
Faut‑il punir le père de Chimène ?
Pierre Corneille
Le Cid, I, 6, 1636.
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5
a. Quels sont les types de comique présents dans l'extrait suivant ? Expliquez.
b. Poursuivez le dialogue en utilisant les mêmes personnages et les mêmes procédés comiques.
MATHIEU. – Ah ! cet… été… Ah ! c'est que pendant ces quinquin… quinze jours… le temps a été su… PINGLET. – Le temps a été su… ? MATHIEU. – Attendez, je n'ai pas fini !… Le temps a
été su… hum ! (Lançant un coup de pied et hurlant)
perbe !… PINGLET et MADAME PINGLET, qui ne comprennent pas,
sursautant. – Ah !… ah ! MATHIEU. – Alors quand le temps est su… hum ! Même jeu. PINGLET. – … perbe ! MATHIEU. – Je parle… euh !… comme tout le monde. MADAME PINGLET. – Allons donc ! MATHIEU. – Tandis qu'au contraire… quand comme
maintenant il tombe des ha… ha… ha… PINGLET. – … ricots ? MATHIEU. – Non !… llebardes !… PINGLET. – Ça revient au même !… Ne vous pressez pas. MATHIEU. – Aussitôt mon bébé… mon bébé… MADAME PINGLET. – Votre !… Allez, ne vous pressez
pas, nous vous suivons ! MATHIEU. – Mon bé… gayement apparaît.
Georges Feydeau
L'Hôtel du Libre-échange, I, 13, 1894.
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Vers le bac
a.Qu'est‑ce qui, dans la situation d'Agamemnon, est tragique, pathétique et épique ?
b.Vous écrirez en prose et en une vingtaine de lignes le monologue d'Agamemnon confronté à ce dilemme : sacrifier ou non sa fille.
Vous utiliserez les tonalités tragique, pathétique et épique.
L'histoire d'Iphigénie est issue de l'Antiquité. Son
père, Agamemnon, doit partir avec sa flotte combattre
les Troyens. Mais les dieux ont décidé de
déclencher les vents qui pousseront les navires à
condition qu'Agamemnon sacrifie sa propre fille,
Iphigénie.
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