Les poètes de l'École lyonnaise ou de la Pléiade sont des
humanistes : rejetant l'héritage (notamment poétique) du Moyen Âge, ils se tournent vers la
littérature antique et mettent l'
être humain et ses
sentiments au cœur de leur poésie (
voir ,
et
). La poésie de
innove en montrant la souffrance amoureuse d'une femme, et non d'un homme (
voir p.
et
).
Ils sont influencés par la
translatio imperii et studii, théorie philosophique de la succession des grands empires : après la Grèce et la Rome antique, la
France et l'
Italie se disputent une
influence à la fois politique et culturelle sur le reste du monde. Les poètes français prennent exemple sur la Renaissance italienne et imitent
, sa vision de l'
amour et la forme de poème qu'il a inventée : le
sonnet.
Joachim du Bellay, dans sa
Défense et illustration de la langue française, exhorte les jeunes poètes à
créer une littérature nationale en français
(et non plus en latin). L'enjeu est de montrer que la création artistique
française peut
égaler l'héritage antique (
).