une boule à neige interactive
une boule à neige interactive
Français 2de

Rejoignez la communauté !
Co-construisez les ressources dont vous avez besoin et partagez votre expertise pédagogique.
Repères
La poésie du Moyen Âge au XVIIIᵉ siècle
Ch. 1
À leurs amours
Ch. 2
Vanités, parlez-moi de l’instant !
Ch. 3
Une forme poétique : la ballade
Ch. 4
La satire des puissants et de leurs courtisans
Ch. Num
Éloge et blâme de la paresse
Le théâtre du XVIIᵉ au XXIᵉ siècle
Repères
Art et littérature - Théâtre
Ch. 5
Molière, Dom Juan (1665)
Ch. 6
Jean Racine, Andromaque (1667)
Ch. 7
Marivaux, La Colonie (1750)
Ch. 8
Alfred de Musset, Lorenzaccio (1834)
Ch. 9
Yasmina Reza, Conversations après un enterrement (1987)
Ch. Num
Molière, L’École des femmes (1662)
Le roman et le récit du XVIIIᵉ au XXIᵉ siècle
Repères
Art et littérature - Récit
Ch. 10
Pierre Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses (1782)
Ch. 11
Émile Zola, La Curée (1871)
Ch. 12
Annie Ernaux, La Place (1983)
Ch. 13
Nicolas Bouvier, L’Usage du monde (1963)
Ch. 14
Emmanuel Carrère, L’Adversaire (2000)
Ch. Num
Irène Némirovsky, L'Ennemie
Ch. Num
Nancy Huston, Lignes de faille
La littérature d’idées et la presse du XIXᵉ au XXIᵉ siècle
Repères
Art et littérature - Littérature d’idées et presse
Ch. 15
Esclavage et colonisation
Ch. 16
Les luttes pour l’émancipation féminine
Ch. 17
Information et désinformation
Ch. 18
Humains et machines
Ch. 19
Scandales et débats artistiques
Chap. Num
Engagements politiques et droits au travail, à la contestation et à la dignité des individus
Langue
Lexique
Grammaire
Orthographe
Outils
Outils d'analyse
Figures de style
Outils d'analyse
Poésie
Outils d'analyse
Théâtre
Outils d'analyse
Récit
Outils d'analyse
Argumentation
Outils d'analyse
Image
Méthode
Méthode - Commentaire
Méthode - Dissertation
Méthode - Oral
Méthode - Être autonome
Annexes
Révisions
Repères art et littérature
Poésie

Le classicisme : un idéal de rigueur

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Carte d'identité

Origine : Le terme « classique » désignait au XVIIe siècle les auteurs étudiés dans les classes, à l'école, donc les auteurs de l'Antiquité. Puis il a désigné a posteriori les auteurs du XVIIe siècle qui les imitaient.

Où ?  Un mouvement né en France, sous l'influence de Louis XIV.

Quand ?  Pendant le règne de Louis XIV. Le néoclassicisme se répand ensuite en Europe.
En musique, la période classique correspond plutôt à la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

L'imitation des œuvres antiques

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.
  • En réaction à la profusion baroque, les artistes classiques reviennent au modèle antique, perçus comme un idéal de clarté et de sobriété. Ils remettent à l'honneur les mythes issus de l'Antiquité, mais aussi les formes littéraires comme la fable, genre inventé par le poète antique .

  • Mais l'admiration pour l'Antiquité suscite des questionnements nouveaux : s'il faut imiter les auteurs antiques, quelle place peut être accordée à la création de l'artiste moderne ?

  • Cette question donne naissance à la . Les « Anciens », notamment et , pensent que le modèle antique représente une perfection indépassable, et que la création littéraire doit reposer sur une imitation de l'Antiquité. Les « Modernes », comme (Texte A), soutiennent au contraire que la création artistique peut innover et égaler les auteurs antiques.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.
Texte A
La belle Antiquité fut toujours vénérable ;
Mais je ne crus jamais qu'elle fût adorable1 .
Je vois les anciens2 , sans plier les genoux ;
Ils sont grands, il est vrai, mais hommes comme nous ;
Et l'on peut comparer, sans craindre d'être injuste,
Le siècle de Louis3 au beau siècle d'Auguste4 .
Charles Perrault
« Le siècle de Louis le Grand », 1687.
1. Propre à être adorée (au sens fort : comme on adore un dieu).
2. Les auteurs antiques.
3. Louis XIV.
4. Empereur romain.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Doc. 1
Nicolas Poussin, Thésée trouvant l'épée de son père, 1635, 98 × 134 cm, huile sur toile, musée Condé, Chantilly.

Placeholder pour Nicolas Poussin,Thésée trouvant l'épée de son père, 1635Nicolas Poussin,Thésée trouvant l'épée de son père, 1635
Le zoom est accessible dans la version Premium.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Plaire et instruire

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.
  • Les œuvres classiques reprennent le modèle antique d'  : l'art doit plaire (placere), éduquer (docere) et émouvoir (movere).

  • Jean de la Fontaine ( Texte B ), dans ses fables, et Charles Perrault, dans ses contes, proposent à travers leurs récits un enseignement qui se veut moral.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.
Texte B
Une morale nue apporte de l'ennui :
Le conte fait passer le précepte avec lui.
En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire,
Et conter pour conter me semble peu d'affaire.
Jean de La Fontaine, « Le Pâtre et le Lion », Fables, livre VI, 1668.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Un idéal de clarté et de rigueur

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.
  • Dans un siècle où l'on cherche à purifier la langue française en la soumettant à des règles grammaticales strictes, l'écriture poétique doit suivre un idéal de clarté, énoncé par Nicolas Boileau dans son Art poétique Texte C ) : la syntaxe doit épouser le rythme du vers.

  • La peinture et l'architecture sont aussi soumises à cet idéal : la perspective et la symétrie régissent l'organisation des tableaux, la construction des châteaux et des jardins à la française. L'art dégage une impression de stabilité et d'équilibre, qui symbolise le triomphe de la raison sur les passions.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.
Texte C
Enfin Malherbe vint, et le premier en France,
Fit sentir dans les vers une juste cadence,
D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir,
Et réduisit la Muse aux règles du devoir.
Par ce sage écrivain la langue réparée
N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Les stances avec grâce apprirent à tomber,
Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.
Tout reconnut ses lois ; et ce guide fidèle
Aux auteurs de ce temps sert encor de modèle.
Marchez donc sur ses pas ; aimez sa pureté ;
Et de son tour heureux imitez la clarté.
Nicolas Boileau
Art poétique, 1674.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Doc. 2
Louis le Vau (architecte), château de Vaux-le-Vicomte, 1656 - 1661 (photo aérienne).

Placeholder pour Louis le Vau (architecte), château de Vaux-le-VicomteLouis le Vau (architecte), château de Vaux-le-Vicomte
Le zoom est accessible dans la version Premium.
Découvrez une   retraçant l'histoire du château de Vaux-le-Vicomte.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Doc. 3
Jean-Baptiste de la Quintinie, jardin potager du roi à Versailles, plan daté de 1685.

Placeholder pour Jean-Baptiste de la Quintinie, jardin potager du roi à Versailles, plan daté de 1685Jean-Baptiste de la Quintinie, jardin potager du roi à Versailles, plan daté de 1685
Le zoom est accessible dans la version Premium.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Supplément numérique

Les jardins à la française

Découvrez un reportage sur les jardins de Le Nôtre.
Questions

a. Résumez les caractéristiques du jardin à la française.

b. Pourquoi ce type de jardin a-t-il une dimension politique sous Louis XIV ?

c. Cherchez quelques représentations et constituez un court dossier.
Afficher la correction
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

La musique classique

Supplément numérique

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.
En musique, la période classique intervient bien plus tard qu'en littérature : on la situe entre les années 1750 et 1820, soit juste avant la période romantique.
En réaction au style baroque, le style classique va privilégier la simplicité, la clarté, l'ordre, la mesure, la régularité. Adressée à un public vaste, elle se veut facilement accessible.
Les principaux représentants de cette période sont viennois : Haydn et Mozart.

Les œuvres sont classées par ordre chronologique.

Retrouvez une playlist de .
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Joseph Haydn (1732-1809)

Sa longue carrière couvre toute la période classique, entre la fin du baroque et le début du romantisme. Il joue un rôle fondamental dans le développement du style classique en musique et fixe le cadre classique dans la symphonie et le quatuor.

  • Joseph Haydn, Concerto pour violoncelle n°2 en Ré Majeur, 1er mouvement (1783)
    Dans cette œuvre dédiée à un violoncelliste de son époque, Haydn exploite toutes les possibilités techniques de cet instrument trop souvent cantonné à un rôle d'accompagnateur.

  • Joseph Haydn, Symphonie n°85 en Si bémol Majeur, « La Reine », 2e mouvement (1786)
    Faisant partie d'une série de symphonies dites « parisiennes », car nées d'une commande passée par de riches parisiens, cette symphonie doit son surnom au fait qu'elle était particulièrement appréciée par la reine Marie-Antoinette d'Autriche.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

Mozart a assimilé très tôt les œuvres de ses prédécesseurs et aînés (dont Haydn), et si sa musique s'inscrit dans le style classique, son génie le pousse à dépasser le carcan des règles pour développer un style plus personnel. Passant de la légèreté à la gravité, sa musique savante est néanmoins facile d'accès, ce qui a contribué à rendre son langage universel. Il reste le plus populaire et le plus joué des musiciens classiques.

  • Wolfgang Amadeus Mozart, Trio pour piano, alto et clarinette, (dit « Trio des Quilles »), K498, I - Andante (1786)
    L'idée de cette pièce est venue lors d'une partie de quilles chez des amis. C'est pour Mozart l'occasion de valoriser deux instruments qu'il affectionne particulièrement : la clarinette, que venait de faire beaucoup évoluer un virtuose allemand, et l'alto, trop souvent cantonné à des rôles secondaires mais que Mozart prenait volontiers quand il jouait avec des amis.
    Toutes les caractéristiques classiques sont rassemblées dans cet extrait : sobriété de la mélodie, clarté, simplicité et régularité dans la construction.

  • Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour piano n° 23 en La Majeur, K488, Adagio (1786)
    Extrait : English Chamber Orchestra / Daniel Baremboim (direction et piano solo)

    Un caractère plus mélancolique, une force émotionnelle que l'on retrouvera plus tard dans la musique romantique.

  • Wolfgang Amadeus Mozart, Don Giovanni, opéra, K527, « Fin ch'han dal vino » (1787)
    Mozart a consacré une partie importante de son œuvre aux opéras, puisqu'il en a écrit plus d'une vingtaine. Cet extrait de Don Juan, surnommé « l'air du champagne », est vif, joyeux, lumineux.

  • Wolfgang Amadeus Mozart, Symphonie n°40, K550, I - Molto allegro (1788)
    Œuvre pleine d'énergie, de clarté, d'élégance.

  • Wolfgang Amadeus Mozart, Requiem en ré mineur, K626, VIII - Lacrimosa (1791)
    Le Requiem (messe pour les morts) est la dernière œuvre de Mozart, laissée inachevée. Sur son lit de mort, Mozart laisse des indications à l'un de ses élèves afin d'en terminer la composition.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Ludwig Van Beethoven (1770-1827)

Né à Bonn en Allemagne, il rejoint Vienne à 17 ans pour bénéficier de l'effervescence musicale que connaît cette ville et se rapprocher des deux modèles que sont Haydn et Mozart. Ses premières œuvres sont fortement influencées par ces deux compositeurs.

  • Ludwig Van Beethoven, Sonate pour piano op. 2 n° 1 en fa mineur, I - Allegro (1795)
    Quand il arrive à Vienne, Beethoven devient l'élève de Haydn. À 24 ans, il lui dédie cette sonate, d'une grande rigueur formelle.

  • Ludwig Van Beethoven, Quatuor op. 18 n° 1, I - Allegro con brio (1799)
    S'inspirant des quatuors de Haydn et Mozart, c'est après beaucoup d'efforts, comme en témoignent les nombreux remaniements, que Beethoven compose cette œuvre énergique et volontaire.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Joseph Bologne de Saint-Georges (1745-1799)

Né en Guadeloupe, Saint-Georges vient en métropole pour y poursuivre son éducation d'aristocrate. Il y perfectionne aussi bien le maniement de l'épée que celui de l'archet. Il compose notamment pour son instrument : le violon.

  • Joseph Bologne de Saint-Georges, Concerto pour violon n°9 en Sol Majeur, op. 8, Allegro (1776)
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Luigi Boccherini (1743-1805)

Violoncelliste et compositeur italien ayant vécu une grande partie de sa vie en Espagne, Boccherini s'illustre dans le style galant, mais compose aussi des œuvres qui préfigurent le romantisme, comme sa Musique nocturne des rues de Madrid, qui évoque l'atmosphère de la ville à la tombée de la nuit, quand s'échappent des accords de guitare.
  • Luigi Boccherini, Quintette en la mineur op. 25 n°6, G300, I - Allegro non molto (1778)
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Franz Schubert (1797-1828)

Le jeune Schubert est tout d'abord influencé par la musique classique, comme en témoignent ses premières œuvres. Néanmoins, sa grande sensibilité, sa timidité aussi, qui lui faisait préférer les soirées musicales entre amis aux grandes scènes de concert, l'amènent ensuite à composer des œuvres relevant de la musique romantique, dont il deviendra l'une des figures majeures.

  • Franz Schubert, Symphonie n° 5 en Si bémol Majeur, D485, I - Allegro (1816)
    Cette symphonie, parfois surnommée « sans tambours ni trompettes » à cause de son effectif réduit, a été écrite par Schubert alors qu'il avait 19 ans et enseignait à l'école primaire que dirigeait son père. Sa composition a été inspirée par la 40e symphonie de Mozart (voir plus haut dans ce document), qu'il avait entendue en concert.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Questions

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.
1. Texte A
a. Quelle est l'opinion de Perrault à l'égard des artistes antiques ?

b. Montrez qu'il utilise la concession dans son argumentation (). Pourquoi ?

2. Doc. 1. Expliquez pourquoi le tableau de Poussin est un modèle d'esthétique classique.

3. Texte C. Selon Boileau, pourquoi Malherbe est-il un modèle ?
Afficher la correction
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.

Frise et carte mentale

Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.
Frise interactive

Frise interactive

1598 - 1599
⊙ François de Malherbe
Cette fonctionnalité est accessible dans la version Premium.
Ressource affichée de l'autre côté.
Faites défiler pour voir la suite.
Ce qu'il faut retenir
Reperes Poesie : Le classicisme
Le zoom est accessible dans la version Premium.

Une erreur sur la page ? Une idée à proposer ?

Nos manuels sont collaboratifs, n'hésitez pas à nous en faire part.

Oups, une coquille

j'ai une idée !

Nous préparons votre pageNous vous offrons 5 essais

Yolène
Émilie
Jean-Paul
Fatima
Sarah
Utilisation des cookies
Lors de votre navigation sur ce site, des cookies nécessaires au bon fonctionnement et exemptés de consentement sont déposés.