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Votre mission
La communication intraspécifique correspond à la transmission d'un message d'un individu d'une espèce à un autre individu de la même espèce. Ce dernier peut alors modifier son comportement.
Problématique
Vous avez été recruté par des linguistes qui cherchent à recenser et décrypter le langage des animaux. Ils vous ont demandé d'identifier, pour chacun des exemples ci‑dessous, les trois grandes modalités de la communication intraspécifique et les trois grandes fonctions biologiques auxquelles elle participe. Vous devez présenter vos résultats sous forme de tableau.
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Diversité de modalités et de fonctions : exemples chez les vertébrés
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Doc. 1
Le hurlement du loup (Canidés).
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a. Une meute de loups de Sibérie hurlant ensemble. Le hurlement contribue à la cohésion de la meute en période de chasse. Les congénères peuvent ainsi communiquer entre eux à des kilomètres de distance et finir par se retrouver. b. Profils de hurlement de trois espèces de loup.
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Doc. 2
Les phéromones des lapins (Léporidés).
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Les glandes mammaires des lapines produisent une phéromone, le 2MB2. Des chercheurs ont mis des lapereaux en présence de différents types de lait et ont compté le nombre de lapereaux attirés par chacun d'eux.
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Doc. 3
La queue du quetzal mâle (Trogonidés).
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Traduisant une bonne condition physique générale, elle attire les femelles. Cependant, elle n'est pas très ergonomique pour le vol.
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Diversité de modalités et de fonctions : exemples chez les insectes
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Doc. 4
La danse en huit des abeilles (Hyménoptères).
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Si une abeille repère une source de nourriture, elle effectue une « danse en huit », ce qui prévient ses congénères dès son retour. L'angle de la danse par rapport à la verticale correspond à l'angle entre les directions ruche-Soleil et ruche-source de nourriture. La durée de la « danse frétillante » indique la distance de la source par rapport à la ruche.
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Doc. 5
Les phéromones des fourmis (Hyménoptères).
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En
cas de danger, ces fourmis produisent les phéromones d'alarme. En réponse, les autres fourmis adoptent des comportements agressifs ou s'échappent.
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Doc. 6
Bioluminescence chez les lucioles (Coléoptères).
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Les mâles attirent les femelles par l'émission de lumière. Chaque espèce a son propre code qui se distingue par la couleur et la fréquence des impulsions lumineuses. Ainsi, mâles et femelles d'une même espèce peuvent se retrouver, même au milieu d'un champ de lucioles. Cependant, les mâles sont aussi plus facilement visibles par leurs prédateurs.
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Doc. 7
Le chant du grillon (Orthoptères).
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Les grillons mâles produisent une stridulation par frottement des élytres (ailes rigides) l'une contre l'autre. Selon son rythme et son intensité, le chant éloigne les rivaux ou attire les femelles, mais les rend aussi plus détectables par les prédateurs.
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