Où l'on découvre que la mer perd ses belles couleurs
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11 juin 1770, au large
de l'Australie. Sur le
pont de l'Endeavour, le
navire de l'explorateur
James Cook, l'équipage
s'agite. Canons, caisses
de marchandises,
aliments… les marins
jettent tout ce qu'ils trouvent
par-dessus bord !
Non, ils ne sont pas devenus
fous : leur bateau s'est échoué
sur des rochers aux couleurs
vives. Pour le dégager, il faut
l'alléger. Mais ce que James
Cook prend pour des rochers
sont en fait des êtres vivants…
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L'explorateur vient de découvrir un peu
brutalement la Grande Barrière de corail. Petits
animaux possédant un squelette calcaire, les
coraux vivent plutôt dans les mers chaudes et
s'installent côte à côte par milliers. Ils forment ainsi
de longues bandes appelées « récifs coralliens ».
On y trouve des poissons, des tortues, des serpents
de mer, des oiseaux… Bref, ça grouille de vie !
Hélas, peut-être plus pour longtemps, car le corail
souffre du changement climatique. Les eaux
qui se réchauffent, ça le stresse. Il expulse alors
les petites algues qui couvrent son corps et lui
donnent de si belles couleurs.
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Sans ces algues, les récifs
blanchissent. Mais le plus
grave, c'est que ces algues
sont également une source
irremplaçable de nourriture
et de dioxygène : leur
absence provoque la mort
des coraux. Le défi actuel
des scientifiques est donc
de mettre fin à ce
stress.
En parlant de stress,
le capitaine Cook en
a eu sa dose : son
navire n'est reparti
qu'après deux mois
de réparations !
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