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Une jeunesse entre droit et littérature
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Pierre Corneille naît en 1606 à Rouen, dans une famille bourgeoise
d'avocats, en quête d'ascension sociale. Après une excellente scolarité
dans un collège jésuite, dans lequel il découvre le théâtre, il devient
avocat en 1624.
Mais le jeune juriste est attiré par une carrière de dramaturge. En
1629, sa première comédie, Mélite, est jouée à Paris. Suivront plusieurs
pièces, toutes comiques. L'entrée dans l'écriture dramaturgique n'est
cependant pas vécue comme une rupture : le jeune dramaturge ne renonce à sa
charge d'avocat qu'en 1648.
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Le début de la gloire : des comédies à succès
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Anonyme, Portrait de Pierre
Corneille, XIXe siècle, gravure.
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Dans les années 1630, Corneille écrit de
nombreuses pièces et, rapidement, obtient
la faveur du public. Ses comédies sont
joyeuses et insolentes, elles se rient de
la morale à travers la peinture d'une jeunesse
légère et amoureuse, et séduisent
ainsi un public parisien épris de finesse.
Fort de ce succès, Corneille devient
un protégé du cardinal de Richelieu,
principal ministre de Louis XIII.
Richelieu lui attribue une rente
en échange d'une participation
à un groupe d'écriture : avec
d'autres dramaturges, Corneille
est chargé de mettre en vers les
idées du cardinal. Mais, désireux
de conserver sa liberté, Corneille
se retire assez rapidement de
cette fonction.
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L'apogée, entre reconnaissance du public et querelle
avec les lettrés
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Salle de théâtre du Palais Cardinal, 1642-1643, gravure, BnF, Paris.
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Le second moment de la production de Corneille est centré sur la
tragédie. La tragi-comédie Le Cid remporte en 1637 un éclatant succès
auprès du public. Mais les doctes condamnent la pièce car elle ne respecte
pas les règles dramaturgiques. Les passions sont déchaînées :
dure ainsi plusieurs mois et ne cesse qu'avec l'intervention
de Richelieu, qui demande à l'Académie française d'émettre
un avis sur cette pièce.
Viennent ensuite des tragédies plus politiques, souvent inspirées
de l'histoire antique, comme Horace (1640) ou Cinna (1641). En 1643,
Corneille revient à la comédie avec Le Menteur, représenté pour la
première fois, en 1644, par la troupe du Marais.
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Texte 1
Retrouvez l'extrait dans votre ouvrage papier p. 11.
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Question 1
Texte 1
En vous appuyant sur cette page de biographie et
. Résumez les enjeux de la
Querelle du Cid, en insistant sur l'indépendance d'esprit de Corneille.
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Question 3
En vous appuyant sur cette page de biographie, expliquez le quatrain
écrit par Corneille à la mort du cardinal de Richelieu (p. 11).
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Question 4
Pourquoi peut-on dire que la création du Menteur se situe à un
moment charnière de la carrière de Corneille ?
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Question 5
a) Qui sont Aristophane et Sophocle ? Dans quels genres dramaturgiques
se sont-ils distingués ?
b) À la lumière de la carrière littéraire
de Corneille, dites comment vous comprenez cette phrase.
c) En vous
appuyant sur l'évolution de l'œuvre de Corneille, expliquez pourquoi
cette citation est surprenante.
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Le repli
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Dans les années 1660, s'impose à la
Cour de Louis XIV et sur la scène
un jeune et brillant rival : Jean
Racine (1639-1699). Corneille paraît
démodé aux yeux du public et
n'obtient l'appui ni de Mazarin ni
de Louis XIV.
Dans les années 1660-1670, après
plusieurs échecs, Corneille cesse
d'écrire de nouvelles pièces. Il se
consacre à l'édition complète de
ses œuvres théâtrales, qu'il accompagne
de ses Trois Discours sur
le poème dramatique. Il se tourne également vers la religion. Ses dernières
années sont assombries par des problèmes d'argent. Il meurt
à Paris, en 1684.
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François de Troy,
Portrait de Jean Racine,
XVIIe siècle, musée du Breuil-de-Saint-Germain, Langres.
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Texte 2
La fin de la vie de Corneille est marquée du signe fatal de sa
rivalité avec Racine [...]. Il y a quelque chose de déchirant dans la vieillesse
et le chagrin de l'auteur du Cid, éclipsé par son jeune rival. [...] Il
était orgueilleux, il avait conscience de son génie [...] et voilà que sa place
lui était contestée par un rival qui n'était même pas né quand Le Cid
triomphait.
Jean d'Ormesson
Une autre histoire de la littérature française, « Corneille », 1997.
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Texte 3
La suite de ses pièces représente ce qui doit naturellement
arriver à un grand homme qui pousse le travail jusqu'à la fin de sa vie. Ses
commencements sont faibles et imparfaits, mais déjà dignes d'admiration
par rapport à son siècle ; ensuite il va aussi haut que son art peut atteindre ;
à la fin il s'affaiblit, s'éteint peu à peu, et n'est plus semblable à lui-même
que par intervalles. Après Suréna, qui fut joué en 1675, Corneille renonça
tout de bon au théâtre, et ne pensa plus qu'à mourir chrétiennement.
Fontenelle
Vie de M. Corneille.Œuvres complètes, 1742.
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Question 6
Texte 1, texte 2 et texte 3
Comment expliquez-vous l'amertume de Corneille à la fin
de sa vie ?
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