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Galanterie
et préciosité
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Jacques Leman, illustration pour
Les Précieuses ridicules, 1882-1896,
gravure, BnF, Paris.
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La galanterie désigne la courtoisie
mais aussi toutes les
paroles et actions par lesquelles
les hommes tentent
de plaire aux dames et de les
séduire.
À cette séduction est associé
un art de la conversation,
naturelle et enjouée. Élégance
langagière et jeu amoureux
vont de pair. Les comédies
de Corneille s'inscrivent dans
le genre galant, au même titre
que les poèmes, lettres ou
romans héroïques de cette
veine.
La préciosité fait de cet idéal social de comportement un courant littéraire.
Son enjeu principal est l'amour, sujet d'analyse et de débats
dans les salons, et thème central de nombreux romans. Platonique,
cet amour repose sur l'idéalisation de la femme aimée.
La préciosité promeut un idéal de raffinement, dans les actes mais
aussi dans le langage, à tel point que ce dernier a parfois été moqué.
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Question 1
Pensez-vous que la maxime 402 de La Rochefoucauld s'applique aux
personnages du Menteur ? Justifiez votre réponse.
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Question 2
Lisez la scène 2 de l'acte I.
a) Dorante et Clarice font-ils preuve de
galanterie ? de préciosité ? Justifiez votre réponse.
b) Peut-on, selon
vous, rapprocher ce passage du « Madrigal » de Benserade ?
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quelles qualités
et quels défauts propres à la préciosité pouvez-vous appliquer à Dorante ?
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Le libertinage au XVIIe siècle
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Jean-Denis Nargeot, Le Festin de
Pierre, 1824-1826, Metropolitan Museum
of Art, New York, États-Unis.
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Le libertinage de pensée
émerge au XVIIe siècle :
il s'agit avant tout d'une
critique des normes religieuses
au profit d'un
athéisme proclamé,
qui fait scandale. Il en
découle un libertinage
de mœurs, qui prône un
affranchissement des
dogmes et de la morale
et qui s'épanouit pleinement
au XVIIIe siècle.
Le libertinage de mœurs
trouve un écho dans
l'inconstance baroque :
l'amour et les désirs sont
changeants, illusoires,
sources d'irrésolution et
de revirements.
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