Les moralistes utilisent des
formes brèves et discontinues,
comme la maxime. Cette brièveté donne plus de puissance
au message et permet aussi de réfléchir au sens des mots.
Les maximes jouent sur des
antithèses et des
effets de chute
pour mettre au jour des
paradoxes.
Pour la
fiction aussi, la brièveté est le maitre-mot :
fables,
contes et
courts portraits des
Caractères de La Bruyère permettent
d'analyser les mœurs.
L'utilisation de formes brèves et discontinues ne permet pas
d'établir une doctrine claire chez les moralistes : au contraire,
toutes ces observations de détail sur les mœurs
remettent en
question la possibilité d'un savoir général sur l'être humain.
L'observation est infinie.
Doc. 2
Nicolas Tournier, Vérité présentant un miroir aux vanités du
monde
Nicolas Tournier,
Vérité présentant un miroir aux vanités du
monde, 1630, huile sur toile, 104 x 84 cm, Ashmolean Museum, Oxford.
(Exercice lexical sur le mot «
»)
Pour approfondir vos connaissances, lisez un
sur les moralistes du Grand Siècle.