Publié en 1857, le recueil poétique
Les Fleurs du mal fait scandale : Baudelaire y présente une
esthétique nouvelle, où la
peinture de la
Beauté se mêle à celle du
Mal.
Rompant avec la tradition poétique, Baudelaire n'hésite pas
à dépeindre ce qui est
répugnant et fait
naitre la beauté de
la laideur. Ainsi, dans « Une charogne », il décrit avec sensualité
un cadavre d'animal en putréfaction, allant jusqu'à le
comparer à la femme aimée.
En rupture avec les romantiques qui exaltaient la nature, le
poète est fasciné par la
ville, et le montre notamment dans
ses « Tableaux parisiens ».
On réduit souvent le recueil à ses poèmes
provocants, obscènes,
mais l'écriture poétique de Baudelaire est aussi traversée
par la recherche d'un idéal (voir
).
Quelques mois après le
procès de Madame Bovary, le recueil
est attaqué pour
outrage aux bonnes mœurs.