Les chlorofluorocarbures ou CFC sont des gaz qui ont longtemps été utilisés dans des récipients sous pression (systèmes de réfrigérants, mousses isolantes, etc.). Ils sont parfaitement inoffensifs pour les êtres vivants terrestres, mais ont pourtant été interdits par le protocole de Montréal en 1985.
Doc. 1
Schéma simplifié de l'action des CFC sur l'ozone stratosphérique.
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Doc. 2
Évolution de la couche d'ozone au pôle Sud entre septembre 1979 et 2012.
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1. Expliquer en quoi les CFC représentent un danger pour la vie sur Terre.
2. Résumer en une phrase l'action des CFC.
3. Expliquer les conséquences du protocole de Montréal.
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18
Exercice autocorrigé
Expériences de Miller et de Birkeland : des modélisations physiques historiques
✔ Analyser des données en lien avec l'évolution de la composition de l'atmosphère
Des modélisations en laboratoire sont souvent réalisées pour étudier les phénomènes physiques et géologiques. En 1953, Stanley Miller essaie de reconstituer les conditions supposées avoir abouti à l'apparition de la vie sur Terre. Il utilise pour cela un système composé de ballons remplis de gaz et d'un ballon contenant de l'eau. L'apport d'énergie se fait par des arcs électriques.
En 1895, Kristian Birkeland a réalisé une expérience de Terrella dans le but de comprendre la formation des aurores boréales. Une Terrella est un dispositif expérimental qui permet d'étudier les propriétés électromagnétiques de la Terre. Constitué d'une boule aimantée (avec un pôle nord et un pôle sud) placée dans une chambre à vide, ce système est soumis à un champ magnétique.
Doc. 1
Schéma simplifié de l'expérience de Miller de 1953.
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Doc. 2
Expérience de Terrella.
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Doc. 3
Aurore boréale.
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Doc. 4
Schéma de la formation des aurores polaires.
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1. Doc. 1 Identifier à quoi peut correspondre, sur Terre, chacun des trois termes surlignés en jaune.
2. Proposer une interprétation à l'expérience de Miller à partir des résultats obtenus.
3. Expliquer comment l'expérience de Birkeland permet de modéliser la formation des aurores boréales.
4. Justifier le rôle fondamental du champ magnétique terrestre.
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D
Comparaison des atmosphères des planètes telluriques
✔ Analyser des données en lien avec l'évolution de la composition de l'atmosphère
Vénus et la Terre sont deux planètes telluriques du système solaire qui présentent à leur surface une atmosphère différente.
Doc. 1
Composition de l'atmosphère de Vénus.
Gaz
Proportion (%)
Dioxyde de carbone \text{CO}_2
96,5
Diazote \text{N}_2
3,5
Doc. 2
Vue globale de la surface de Vénus.
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Doc. 3
Nuages de l'atmosphère de Vénus révélés par ultraviolet.
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L'atmosphère de Vénus est plus dense et plus chaude que celle de la Terre. La température et la pression à la surface sont respectivement de 740 K (soit environ 470 °C) et 93 bar. Des nuages opaques faits d'acide sulfurique se trouvent dans l'atmosphère, rendant l'observation optique de la surface impossible. Les principaux gaz atmosphériques de Vénus sont le dioxyde de carbone et l'azote. Les autres composants sont présents seulement sous forme de traces.
1. Comparer les atmosphères de Vénus et de la Terre.
2. Calculer la masse de chaque gaz (\text{CO}_2 et \text{N}_2) sachant que la masse de l'atmosphère de Vénus est évaluée à 4{,}8 \times 10^{20} kg.
3. Indiquer les éléments que les scientifiques doivent prendre en compte pour l'observation de la surface de Vénus et l'envoi de sondes.
4. Vénus est la planète la plus chaude du Système solaire. Expliquer pourquoi.
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E
Les dépôts du bassin de Graissessac (Hérault, France)
Le village de Graissessac, dans l'Hérault, est connu pour avoir été une zone d'exploitation intensive du charbon, du XVIIIe jusqu'au milieu du XXe siècle. L'affleurement ci-contre appartient à une unité géologique continentale de 500 à 1 000 mètres de dépôts. Il est constitué de roches sédimentaires et de plusieurs filons noirs contenant du charbon. Ce charbon est daté entre -300 et -295 millions d'années. Huit filons de charbon épais de 1 à 8 m se trouvent dans cette structure.
1. Calculer la durée nécessaire pour obtenir un dépôt de 2 mètres, avec une vitesse de formation d'environ 0,1 mm/an.
2. Indiquer quels réservoirs de carbone ont été impliqués dans la formation de ce charbon.
3. Représenter sous la forme d'un schéma simplifié les transferts de carbone ayant eu lieu entre les différents réservoirs amenant à la formation de ce charbon.
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Doc.
Photographie de l'affleurement des filons de charbon.
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Vu depuis le village de Graissessac, l'affleurement est situé à environ 300 m de hauteur.
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