Un pays menacé et divisé. L'Autriche et la Prusse menacent d'intervenir pour libérer Louis XVI : la guerre éclate en avril 1792. Celle-ci durcit les oppositions politiques. En septembre, des centaines de suspects sont massacrés à Paris. Dans la nouvelle Assemblée, les Girondins (Brissot, Roland, etc.) s'opposent aux Montagnards (
, Danton, Marat, etc.).
Vers la République. La victoire française à Valmy (20 septembre 1792) renforce la Révolution : la République est proclamée le lendemain. Mais le pays doit faire face à de nombreuses menaces et le climat se durcit. Les royalistes sont pourchassés, Louis XVI jugé puis exécuté. Cette décision avive les conflits extérieurs : en février 1793, le Royaume-Uni déclare la guerre à la France (
).
La Terreur. Les Montagnards mettent en place un gouvernement d'exception, qu'on appellera plus tard
la Terreur. Le pouvoir s'appuie sur les sans-culottes et réprime férocement tous ceux soupçonnés d'être des ennemis de la Révolution, à Paris (
) comme en province (lutte contre l'insurrection royaliste en Vendée).