Les victoires françaises. À partir de la seconde moitié des années 1790, la France accumule les succès. Le pays étend son influence aux «
républiques sœurs », vers l'Italie, la Belgique, les Pays‑Bas et la Suisse. La loi Jourdan (1798) instaure un service militaire obligatoire, qui renforce l'armée. Le Royaume‑Uni, la Prusse, l'Autriche, la Russie se coalisent contre les ambitions internationales de la France.
À la conquête de l'Europe. En 1805, les Britanniques anéantissent la flotte française (bataille de Trafalgar). Dès lors, Napoléon concentre tous ses efforts militaires sur le continent. L'Autriche puis la Prusse sont vaincues et doivent s'allier à la France (
). Des territoires d'Italie du Nord, de Belgique, des Pays‑Bas sont annexés. Napoléon impose à certains États vaincus de nouveaux souverains, issus de sa propre famille, comme en Espagne, en Hollande, en Toscane. Lui‑même épouse
.
Contrer le Royaume‑Uni. Après la victoire sur la Russie à Friedland, le traité de paix signé à Tilsit (1807) clôt pour un temps la guerre continentale. Pour affaiblir les Britanniques, qui continuent le combat, Napoléon empêche les échanges entre le Royaume‑Uni et le reste de l'Europe : c'est le blocus continental (
).