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Évènements
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Un ordre mondial déstabilisé
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Fritz Behrendt, le roi dʼArabie Saoudite Fayçal 1er menaçant les dirigeants occidentaux, 1973, dessin de presse.
En 1973, un choc pétrolier dû à la guerre du Kippour
entraîne une crise économique mondiale. Dans les pays industrialisés, un chômage de masse s'installe durablement.
Les États-Unis sont affaiblis par la crise et discrédités
par l'échec de leur intervention au Vietnam. Leur relatif retrait de la scène internationale se traduit par le succès de plusieurs groupes révolutionnaires communistes en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud.
En Europe occidentale, l'Espagne, le Portugal et la
Grèce font leur transition démocratique, tandis que la
Communauté économique européenne s'élargit en passant
de six à neuf membres en 1981.
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Le deuxième choc pétrolier
En Iran, une révolution porte au pouvoir l'ayatollah
Khomeini, qui rompt avec les États-Unis et rejette le modèle occidental.
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Philippe Ledru, Iraniens brûlant le drapeau américain à Téhéran, 8 novembre 1979, photographie.
La géopolitique du Proche et du Moyen-Orient est bouleversée, ce qui entraîne un deuxième choc pétrolier, aggravant encore la crise économique mondiale.
Les pays occidentaux répondent à la crise en adoptant des politiques néolibérales, portées notamment par Ronald Reagan aux États-Unis et Margaret Thatcher au Royaume-Uni.
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La « guerre fraîche »
Ronald Reagan augmente fortement le budget militaire américain. Suite à l'invasion soviétique de l'Afghanistan, les relations entre les deux Grands se tendent à nouveau.
Les années 1980 sont marquées par une profonde crise diplomatique au sujet des euromissiles.
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Badge pour Reagan, campagne électorale de 1980.
La Chine communiste poursuit ses réformes économiques et s'ouvre progressivement à l'étranger.
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Vers la fin de la Guerre froide
À partir de 1985, Mikhaïl Gorbatchev, nouveau secrétaire général du Parti communiste de l'URSS, lance de vastes réformes économiques (la perestroïka) mais aussi politiques et sociales (la glasnost). Il défend également une politique de détente internationale.
Ces réformes encouragent des oppositions locales au régime soviétique, qui est de plus en plus critiqué et remis en cause. En 1989, tous les régimes communistes d'Europe de l'Est tombent les uns après les autres. La chute du mur de Berlin est le symbole de la fin de la Guerre froide, même si l'URSS existe jusqu'en 1991.
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Erhard Pansegrau, policiers allemands près du mur de Berlin ouvert, 10 novembre 1989, photographie.
Malgré des oppositions et des hésitations, l'Europe occidentale continue le processus de la construction européenne en passant à douze membres en 1986 et en préparant la création du marché unique. Après 1989, la CEE cherche à intégrer économiquement et politiquement les nouveaux États issus de l'effondrement du bloc de l'Est.
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