Histoire Terminale

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Thème 1 : Fragilités des démocraties, totalitarismes, Seconde Guerre mondiale (1929-1945)
Ch. 1
L’impact de la crise de 1929 : déséquilibres économiques et sociaux
Ch. 2
Les régimes totalitaires
Ch. 3
La Seconde Guerre mondiale
Thème 2 : La multiplication des acteurs internationaux dans un monde bipolaire (de 1945 au début des années 1970)
Ch. 4
La fin de la Seconde Guerre mondiale et les débuts d’un nouvel ordre mondial
Ch. 5
Une nouvelle donne géopolitique : bipolarisation et émergence du tiers-monde
Ch. 6
La France : une nouvelle place dans le monde
Thème 3 : Les remises en cause économiques, politiques et sociales des années 1970 à 1991
Ch. 7
La modification des grands équilibres économiques et politiques mondiaux
Thème 4 : Le monde, l’Europe et la France depuis les années 1990, entre coopérations et conflits
Ch. 9
Nouveaux rapports de puissance et enjeux mondiaux
Ch. 10
La construction européenne entre élargissement, approfondissement et remises en question
Ch. 11
La République française
EMC
Axe 1
Fondements et expériences de la démocratie
Axe 2
Repenser et faire vivre la démocratie
Annexes
Chapitre 8
Exercice bac 4
Exclusivité numérique

Je m'entraîne

Préparation aux épreuves de contrôle continu

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Réponse à une question problématisée
Sujet
En quoi les années 1970-1980 sont-elles marquées par un mouvement d'émancipation des femmes ?
  • Ici, les bornes chronologiques sont peu précises. Cependant, étant donné que le chapitre concerné porte sur la période 1974-1988, vous disposez surtout d'événements ayant eu lieu entre ces dates.

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Analyse de documents
Sujet
À partir de ce document et de vos connaissances, vous montrerez que la politique française cherche à s'adapter aux évolutions de la société de 1974 à 1988.
L'analyse du document constitue le cœur de votre travail, mais nécessite pour être menée la mobilisation de vos connaissances.

Document
Il ne peut y avoir de « morale sexuelle » de tous qui s'impose à la « morale sexuelle » de chacun. Chacun connaît la nécessité, pour l'individu, de vivre en accord avec ce qui reste le plus profondément inexprimé, par peur, honte, conditionnement social ou répression, je veux dire sa sexualité.

Et qu'il s'agisse d'hétérosexualité ou d'homosexualité, cette relation à l'autre ne peut jouer comme un facteur d'équilibre que débarrassée de la clandestinité ou de l'autocensure auxquelles contraint bien souvent notre environnement et, en premier lieu, nos lois qui, dans notre culture, provoquent au changement des mentalités, avant de changer elles-mêmes.

Certes, comme toute liberté, ce droit de choisir sa sexualité connaît ses limites, classiques au demeurant.

Premièrement, la loi doit intervenir dans tous les cas pour réprimer la violence. Et il y a violence sexuelle dès qu'il y a absence de consentement d'un partenaire auquel, précisément, on dénie le droit de choisir.

Deuxièmement, la loi doit intervenir pour protéger — en dehors même de la violence — la vulnérabilité de certaines victimes presque désignées : les enfants, les mineurs, les handicapés, les hommes et les femmes « sous influence », c'est-à-dire ne pouvant, en raison de l'autorité ou de l'ascendant qu'ils ou qu'elles subissent, librement se déterminer.

Troisièmement, la loi doit intervenir pour sanctionner un préjudice et non traduire un quelconque impératif moral dans noire société civile.

La morale religieuse, pour laquelle l'amour ne se trouve justifié que dans sa fin de procréation, relève, comme la liberté sexuelle, de la liberté de conscience de chacun.

Elle ne peut donc, même masquée, décider du « bon choix » sexuel. La « norme » n'est, en cette matière et dans notre pays, ni affaire de majorité politique ou sociologique, ni affaire de loi civile. La « norme » sexuelle ne se définit pas. Elle se dessine à l'échelle de chaque corps, de chaque enfance, de chaque culture, de chaque plaisir, à condition — je le répète — de ne blesser, de n'agresser ou de ne violenter personne.
Discours de Gisèle Halimi à l'Assemblée nationale pour la dépénalisation de l'homosexualité (20 décembre 1981).

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