On ne badine pas avec l’amour

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Introduction

Tourments romantiques

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La naissance du romantisme

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L'affreuse désespérance marchait à grands pas sur la terre.
Alfred de Musset, La Confession d'un enfant du siècle, 1836.
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  • Né en Europe à la fin du XVIIIe siècle, le romantisme est un mouvement littéraire, artistique et culturel qui remet la sensibilité au premier plan, rompant avec le . Alphonse de Lamartine publie en 1820 ses Méditations poétiques, premier recueil romantique français.
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  • Le primat des émotions sur la raison implique des thèmes récurrents, comme l'amour et ses tourments, l'expression de soi et le lyrisme, le refuge dans la nature, la fuite du temps et l'angoisse de la mort, la désespérance et la mélancolie.
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Coup de pouce

Le lyrisme désigne l'expression de sentiments personnels.
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  • Les artistes, marqués par les grandes violences de la Révolution française, et peut‐être déçus qu'elle n'ait pas donné tous les fruits espérés, souffrent du « mal du siècle », mélancolie dont Musset ne sera pas exempt.
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  • Le mouvement romantique s'étiole vers la moitié du XIXe siècle, laissant la place, en littérature, aux courants réaliste et naturaliste.
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Je me sens par moments une envie de prendre la plume et de salir une ou deux feuilles de papier ; mais la première difficulté me rebute et un souverain dégoût me fait étendre les bras et fermer les yeux.
Alfred de Musset, « Lettre à Paul Foucher », 23 septembre 1827, château de Cogners.
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Question 1

En quoi le mouvement romantique est‐il le reflet d'une époque ? Justifiez votre réponse en donnant des exemples précis.
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Question 2
En groupe

En vous appuyant sur ces pages et sur vos connaissances, réalisez une carte mentale sur le romantisme, dans laquelle vous ferez apparaître les principaux thèmes, artistes et événements qui ont marqué ce mouvement. Affichez‐la ensuite dans votre classe.
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Le héros romantique

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Placeholder pour MélancolieMélancolie
Constance-Marie Charpentier, Mélancolie, 1801, huile sur toile, musée de Picardie, Amiens.
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Texte 1

Hernani et Doña Sol s'aiment mais les obstacles sont nombreux : il est un jeune noble banni qui veut se venger du roi don Carlos, tandis qu'elle est fiancée à son oncle et désirée par le roi.

HERNANI. – [...] Je suis une force qui va !
Agent aveugle et sourd de mystères funèbres !
Une âme de malheur faite avec des ténèbres !
Où vais-je ? je ne sais. Mais je me sens poussé
D'un souffle impétueux, d'un destin insensé.
Je descends, je descends, et jamais ne m'arrête.
Si parfois, haletant, j'ose tourner la tête,
Une voix me dit : Marche ! et l'abîme est profond,
Et de flamme et de sang je le vois rouge au fond !
Cependant, à l'entour de ma course farouche,
Tout se brise, tout meurt. Malheur à qui me touche !
Oh ! fuis ! détourne-toi de mon chemin fatal.
Hélas ! sans le vouloir, je te ferais du mal !
Victor Hugo
Hernani, acte III, scène 4, 1830.
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Question 3
Tableau, Texte 1 et Texte 2 En vous appuyant sur le tableau et les textes, expliquez quelle relation au bonheur entretient le héros romantique.
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Question 4

a) Faites une recherche sur le personnage de Lorenzo, dans le drame romantique Lorenzaccio écrit par Musset en 1834. Quel parallèle peut‐on établir avec le dramaturge ?
b) Dans quelle mesure la tirade de Perdican à la fin de la scène 5 de l'acte II (p. 82‐83) est‐elle caractéristique du héros romantique ?
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Texte 2
« La nuit de décembre »

[...] Comme j'allais avoir quinze ans,
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d'un arbre vint s'asseoir
Un jeune homme vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Je lui demandai mon chemin ;
Il tenait un luth d'une main,
De l'autre un bouquet d'églantine.
Il me fit un salut d'ami,
Et, se détournant à demi,
Me montra du doigt la colline.

À l'âge où l'on croit à l'amour,
J'étais seul dans ma chambre
[un jour,
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s'asseoir
Un étranger vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Il était morne et soucieux ;
D'une main il montrait les cieux,
Et de l'autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir,
Mais il ne poussa qu'un soupir,
Et s'évanouit comme un rêve.

À l'âge où l'on est libertin,
Pour boire un toast en un festin,
Un jour je soulevais mon verre.
En face de moi vint s'asseoir
Un convive vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Il secouait sous son manteau
Un haillon de pourpre en lambeau,
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien,
Et mon verre, en touchant le sien,
Se brisa dans ma main débile.

Un an après, il était nuit ;
J'étais à genoux près du lit
Où venait de mourir mon père.
Au chevet du lit vint s'asseoir
Un orphelin vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Ses yeux étaient noyés de pleurs ;
Comme les anges de douleurs,
Il était couronné d'épine ;
Son luth à terre était gisant,
Sa pourpre de couleur de sang,
Et son glaive dans sa poitrine. [...]
Alfred de Musset
« La nuit de décembre », Poésies nouvelles, 1835.

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