En 2015, le Parc national de la Vanoise propose aux communes concernées par son territoire une charte.
Pour la première fois, habitants et élus locaux sont invités à se positionner vis-à-vis de l'institution.
Seules 2 communes sur 29 décident d'y adhérer. C'est un échec pour le parc. Seulement 7 % d'adhésion en Vanoise, alors que les autres parcs nationaux français affichent un taux autour de 75 %. Une rancœur à première
vue incompréhensible, une rancœur qui revient de loin. Mais qui donc en veut au parc national de la Vanoise ?
C'est l'histoire d'un territoire d'exception, un territoire de haute montagne qui s'est transformé à une vitesse folle après la guerre, d'abord avec l'arrivée d'EDF et de ses barrages hydroélectriques, puis avec l'arrivée du ski et la construction de très grandes stations françaises. Et puis en même temps, au milieu de ces hautes vallées, un parc, créé en 1963, un parc qui protégera les bouquetins et le chardon bleu, un parc avec des frontières, un parc qui bouleversera le rapport des habitants avec leur territoire.