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Textes à corriger

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Attention

Chacun des textes contient dix erreurs. À vous vous de les corriger !

Chaque erreur corrigée vous rapporte un point, mais chaque erreur ajoutée vous enlève un point. Il faut donc faire très attention. Bonne chance !
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Exercice 1

Les erreurs portent sur les homophones.

Nous sommes à Paris depuis un moi, et nous avons toujours été dans un mouvement continuel. Il faut bien des affaires avant qu'on soit logé, qu'on est trouvé les gens a qui on est adressé, et qu'on ce soit pourvut des choses nécessaires, qui manquent toutes à la fois. Paris est aussi grand qu'Ispahan : les maisons y sont si hautes, qu'on jugerait qu'elles ne sont habitées que par des astrologues. Tu juges bien qu'une ville bâtie en l'aire, qui a six ou sept maisons les unes sur les autres, et extrêmement peuplé ; et que, quant tout le monde est descendu dans la rue, il si fait un bel embarras. [...] Je n'ai pas fait sans pas, que je suis plus brisé que si j'avais fait dix lieux.
D'après Montesquieu, Lettres persanes, 1721.

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Exercice 2

Les erreurs portent sur l'accord des adjectifs.

Quoique habiller d'un complet de soixante francs, il gardait une certaine élégance tapageuse, un peu commune, réel cependant. Grand, bien fais, blond, d'un blond châtain vaguement roussie, avec une moustache retroussé, qui semblait mousser sur sa lèvre, des yeux bleu, clairs, troué d'une pupille toute petite, des cheveux frisé naturellement, séparé par une raie au milieu du crâne, il ressemblait bien au mauvais sujet des romans populaire.
D'après Guy de Maupassant, Bel‑ami, 1885.

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Exercice 3

Les erreurs portent sur les terminaisons des groupes verbaux.

Mademoiselle Pontal perdi un petit ruban couleur de rose et argent, déjà vieux. Beaucoup d'autres meilleures choses était à ma portée ; ce ruban seul me tentat, je le volais, et comme je le ne cachait pas, on me le trouva bientôt. On voulus savoir où je l'avais prit. Je me trouble, je balbutit, et enfin je dis, en rougissant, que c'est Marion qui me l'a donner. Marion était une jeune Mauriennoise dont Mme de Vercellis avait fait sa cuisinière, quand, cessant de donner à manger, elle avait renvoyer la sienne, ayant plus besoin de bons bouillons que de ragoûts fins.
D'après Jean‑Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782.

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Exercice 4

Les erreurs portent sur les formes verbales.

Elle avais pri ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin ;
Je l'attendait ainsi qu'un rayon qu'on espèrent ;
Elle entrait, et disait : Bonjour, mon petit père ;
Prenaient ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyais
Sur mon lit, dérangait mes papiers, et riait,
Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenai, la tête un peu moins lasse,
Mon œuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrai souvent
Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracer,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venait mes plus doux vers.
D'après Victor Hugo, Les Contemplations, 1856.

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Exercice 5

Les erreurs portent sur les terminaisons des verbes.

Claire, je ne veux pas vous trompé, si dans vos projets sur moi vous faite entrer l'espoir de me guérir un jour, vous nourrisser une erreur ; je ne puis ni ne veux cessé de vous aimer ; non, je ne le veux point, il n'est aucune portion de moi‑même qui combatte l'adoration que je te portes. Je veux t'aimer, parce que tu est ce qu'il y a de meilleur au monde, et que ma passion ne nuis à personne ; je veux t'aimer enfin, parce que tu me l'ordonne : ne m'a‑tu pas dis de vivre ?
D'après Madame Cottin, Claire d'Albe, 1799.

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Exercice 6

Les erreurs portent sur les terminaisons des verbes.

Que ceux qui allume des cierges en plein midi pour te célébrer supportent ceux qui se contente de la lumière de ton soleil ; que ceux qui couvrent leur robe d'une toile blanche pour dire qu'il faut t'aimé ne détestent pas ceux qui dise la même chose sous un manteau de laine noire ; qu'il soit égal de t'adoré dans un jargon formé d'une ancienne langue, ou dans un jargon plus nouveau ; que ceux dont l'habit ait teint en rouge ou en violet, qui dominent sur une petite parcelle d'un petit tas de la boue de ce monde, et qui possède quelques fragments arrondis d'un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu'ils appellent grandeur et richesse, et que les autres les vois sans envie : car tu sait qu'il n'y a dans ces vanités ni de quoi envié, ni de quoi s'enorgueillir.
D'après Voltaire, « Prière à Dieu », Traité sur la tolérance, 1763.

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Exercice 7

Les erreurs portent sur les terminaisons des groupes verbaux.

La reine m'a toujours crus son ennemi, Sire, quoique Votre Majesté puisse attesté que j'ai toujours prit chaudement son parti, même contre vous. Oh, si elle trahissais Votre Majesté, ce seraient autre chose, et je serait le premier à dire : « pas de grâce, Sire, pas de grâce pour la coupable » ! Heureusement il n'en ait rien, la reine est épouse, dévouée et irréprochable ; vous avait eu le premier tort puisque c'est vous qui avaient soupçonné la reine. Il faut que vous fassier une chose que vous sauriez lui être agréable.
D'après Alexandre Dumas, Les trois Mousquetaires, 1844.

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Exercice 8

Les erreurs portent sur les accords des groupes verbaux et des groupes nominaux.

Ô femmes, femmes de quelque espèce, de quelque états, de quelque rang que vous soyer, devenez plus simple, plus modestes et plus généreuses les une envers les autre. Il me semble déjà vous voir toutes réunie autour de moi, comme autant de furies poursuivant ma malheureuse existence et me faire payé bien cher l'audace de vous donné des avis. Je n'ai point de vices à caché, je n'ai que des défaut à montrer.
D'après Olympe de Gouges, Mémoire de Madame de Valmont, 1788.

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Exercice 9

Les erreurs portent sur les accords des groupes verbaux et des groupes nominaux.

Dans la deuxième gravure, le canot es en train d'accoster le flanc d'une grande Vraie‑Baleine en mouvement et qui roule sa masse noir pleine de mauvaise herbes marine, comme quelque éboulement de rocher couvert de mousse des falaises patagonienne. Ses jets sont droit, pleins et noir comme de la suie ; de sorte qu'à voir une tel fumée dans la cheminée, vous vous demander quel brave souper est en train de cuire en bas, dans les grandes entraille.
D'après Herman Melville, Moby Dick, 1851.

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Exercice 10

Les erreurs portent sur les accords des groupes verbaux et des groupes nominaux.

L'eau du Nil, terne, et mate, semblait s'endormir dans son cours et s'étaler en nappes d'étain fondu. Nul haleine ne ridait sa surface et n'inclinait sur leur tiges les calices de lotus, aussi roides que s'ils avait été sculptées. Les rives étaient déserte ; une tristesse immense et solennel pesait sur cette terre, qui ne fut jamais qu'un grand tombeau, et dont les vivants semblent ne pas avoir eu d'autre occupation que d'embaumer les morts. Tristesse aride, sèche comme la pierre ponce, sans mélancolies, sans rêverie, n'ayant point de nuage gris de perle à suivre à l'horizon, pas de source secrète où baignait ses pieds poudreux ; tristesse de sphinx ennuyer de regarder perpétuellement le désert, et qui ne peut se détacher du socle de granit où il aiguise ses griffes depuis vingt siècles.
D'après Théophile Gautier, « Une nuit de Cléopâtre », 1838.

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Exercice 11

Les erreurs portent sur les terminaisons des groupes verbaux et des adjectifs.

L'homme était partit de Marchiennes vers deux heures. Il marchait d'un pas allonger, grelottant sous le coton amincie de sa veste et de son pantalon de velours. Un petit paquet, nouer dans un mouchoir à carreaux, le gênait beaucoup ; et il le serré contre ses flancs, tantôt d'un coude, tantôt de l'autre, pour glissé au fond de ses poches les deux mains à la fois, des mains gourde que les lanières du vent d'est faisait saigné. Une seule idée occupais sa tête vide d'ouvrier sans travail et sans gite, l'espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour.
D'après Émile Zola, Germinal, 1885.

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