Les pièces de Camus et de Sartre, pendant la Seconde Guerre mondiale et juste après, proposent une
réflexion sur l'engagement et abordent des
questions politiques, en particulier autour de la
liberté et de la
révolte.
Sartre instaure un genre à part, qu'il appelle le «
théâtre de situations » : il place les personnages dans des situations difficiles, qui mettent en jeu leur
liberté. Ses pièces
confrontent des systèmes de valeurs morales. Dans
Les Mains sales, un révolutionnaire se demande s'il doit assassiner un traitre.
Camus refuse de mettre le théâtre au service d'une thèse. Pour lui, le rôle du théâtre est avant tout de
poser des questions.
Les Justes met en scène un projet d'attentat : est‑il légitime de sacrifier des innocents pour tuer un tyran ?
Dans leur théâtre, le
texte est plus important que la mise en scène ( voir
).