En 1820, la publication des
Méditations poétiques crée un
tournant : Lamartine y dévoile un
lyrisme, dans lequel le
« je » du poète est central (voir
).
La poésie romantique met en valeur les
passions, des
sentiments
forts, l'
enthousiasme ou au contraire le
désespoir.
Elle s'oppose ainsi à la poésie classique qui condamnait les
passions et valorisait la raison.
La part obscure de l'âme occupe une place importante chez
les romantiques : les
angoisses et la
mélancolie caractérisent
nombre de leurs poèmes.
Mais parler de soi permet d'aborder des
questions universelles.
Victor Hugo écrit ainsi au lecteur en ouverture des
Contemplations : « Insensé qui crois que je ne suis pas toi. »
L'usage du « je » et du « tu » invite le lecteur ou la lectrice à
éprouver les émotions portées par le texte.