Dans l'Antiquité, la poésie
élégiaque déplore la
disparition d'un être cher.
Chez les poètes latins,
notamment Catulle,
Properce ou Tibulle,
c'est une poésie de la
lamentation, souvent
amoureuse, et de la
célébration nostalgique
d'une époque révolue. Les
poètes de la Renaissance,
tels Pétrarque ou Ronsard,
donnent un nouvel élan
à ce genre poétique. Ce
poème d'Anna de Noailles
porte la trace de ces
lectures, matière mise au
service d'une inspiration
toute personnelle.